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274 éléments trouvés pour «  »

  • Variations sur l’asperge verte et l’œuf

    Que faire avec de magnifiques asperges vertes en provenance directe du producteur ? Pourquoi ne pas les mettre en vedette tout simplement avec des œufs: c’est rapide, bon et… beau. Voici donc une idée printanière, en deux variations : l’une très light avec un œuf mollet et l’autre plus gourmande avec une omelette au fromage. Ingrédients pour 2 personnes : des œufs extra-frais une botte d’asperges vertes une noisette de beurre (pour la version omelette) 20 g de fromage râpé goûteux (gruyère, scamorza, comté…) huile d’olive ciboulette fleur de sel poivre Progression Laver, éplucher et équeuter les asperges vertes puis les faire cuire dans de l’eau bouillante salée environ 5 minutes. Surveiller, elles doivent rester légèrement croquantes. Une fois cuites, les passer sous l’eau froide, ou mieux, les mettre dans un saladier remplie d'eau glacée, pour qu’elles conservent leur belle couleur verte. Débiter les asperges en petits tronçons d’ 1,5 cm et réserver la pointe verte entière. Version 1 : faire cuire dans de l’eau salée un œuf jusqu’à ce qu’il soit mollet (environ 7 minutes, selon la grosseur). Ecaler délicatement. Dresser sur l’assiette l’œuf mollet ouvert en deux et les asperges, ajouter un filet d’huile d’olive, un peu de fleur de sel et de la ciboulette hachée. Version 2 : faire une omelette avec deux ou trois œufs dans une poêle avec une noix de beurre. Lorsqu’elle commence à coaguler, ajouter le fromage râpé, puis les tronçons d’asperges. Une fois le fromage presque fondu, ajouter les pointes d’asperges, poivrer (ne pas saler, le fromage l’est suffisamment) et rouler l’omelette. Servir avec un filet d’huile d’olive et la ciboulette hachée.

  • Tarte feuilletée aux asperges blanches, parmesan et noisettes

    Cette tarte printanière peut aussi bien être servie en plat unique, accompagnée d'une belle salade, qu'en entrée, avant une volaille, une viande ou un poisson grillé. La seule "difficulté" de cette recette, si l'on peut dire, est de réaliser la pâte feuilletée. Moi, franchement, je ne le fais pas moi-même car j'en trouve d'excellentes toutes faites, à condition qu'elles soient de qualité et pur beurre, comme celle de Pâte feuilletée François, ou, évidemment, celle de mon boulanger. Pour le reste, cette recette est un jeu d'enfant. Ingrédients pour 3 à 4 personnes 300 g de pâte feuilletée 10 asperges blanches 80 g de parmesan râpé 20 cl de crème fraîche liquide 2 œufs une poignée de noisettes sel, poivre Progression Eplucher et laver les asperges. Couper les extrémités de façon à ce que les asperges aient toutes la même taille. Les mettre à cuire dans une grande quantité d'eau salée. Petit truc imparable du chef Olivier Nasti que j'ai récemment découvert pour une cuisson parfaite des asperges : Jeter les asperges dans l'eau bouillante, compter 3 minutes puis éteindre et couvrir. Lorsque les asperges tombent au fond de la cocotte - soit environ 10 minutes plus tard - elles sont cuites. C'est bien pratique lorsque les asperges n'ont pas toutes la même taille, on les sort de l'eau au fur et à mesure qu'elles se noient ! Les déposer sur une assiette recouverte de papier absorbant et les laisser refroidir. Pendant ce temps, préchauffer le four à 180°. Etaler la pâte feuilletée dans un moule, la recouvrir d'un papier cuisson et de billes en céramique (ou de légumes secs) et la faire précuire 15 minutes. Ôter les billes et le papier et poursuivre la cuisson à blanc encore 5 minutes. Sortir le moule et laisser la pâte tiédir. Battre les œufs avec la crème, du sel et du poivre. Disposer sur la pâte feuilletée la moitié du parmesan râpé, puis les asperges. Verser ensuite délicatement la préparation œufs-crème et terminer en parsemant avec le reste de parmesan. Enfourner pour 20 à 25 minutes. Au bout de 10 minutes de cuisson, ajouter la poignée de noisettes grossièrement concassées. Dès que le dessus de la tarte commence à dorer, c'est prêt ! Servir bien chaud !

  • Saint-Jacques snackées, asperges vertes, dés de chorizo et crème de parmesan

    Voilà une recette trait d'union entre l'hiver et le printemps puisqu'elle associe les dernières coquilles Saint-Jacques de la saison froide avec les premières asperges vertes printanières. J'y ajoute du chorizo pour retrouver le même contraste terre-mer que celui que j'avais obtenu dans ma recette de Noël de chaud-froid de Saint-Jacques avec des chips de saucisson italien ventricina - et une petite crème toute simple au parmesan. Une recette qui pourrait très bien être italienne, en somme. Elle est simplissime à réaliser et offre une explosion de couleurs et de saveurs. Ingrédients pour 2 personnes 10 asperges vertes 6 noix de Saint-Jacques un morceau de chorizo doux d'environ 3 cm 10 g de parmesan râpé 10 cl de crème fraîche liquide 2 cs d'huile d'olive 1 noix de beurre sel et poivre Progression Nettoyer, laver et sécher les noix de Saint-Jacques. Laver les asperges, couper les extrémités dures et les peler légèrement si besoin car, contrairement aux asperges blanches, les vertes nécessitent peu ou pas d'épluchage. Dans une poêle, mettre une cuillère à soupe d'huile d'olive à chauffer puis y faire sauter vivement les asperges pendant 3 à 5 minutes (en fonction de leur grosseur). Elles doivent rester légèrement croquantes. Saler, poivrer. Réserver. Dans une petite casserole, faire fondre à feu doux la crème fraîche avec le parmesan râpé. Remuer délicatement et réserver également. Couper le chorizo en petits dés et les faire légèrement rissoler dans une poêle sans ajout de matière grasse. Les débarrasser et les réserver au chaud, par exemple dans la même poêle que celle des asperges. Dans la poêle ayant servi rissoler le chorizo, ajouter une cuillère à soupe d'huile d'olive. Lorsqu'elle est bien chaude, déposer les noix de Saint-Jacques. Elles doivent juste être snackées, 1 minute de chaque côté. Saler, poivrer les deux faces, baisser le feu et ajouter la noix de beurre. C'est prêt. Dresser sur le fond de chaque assiette l'équivalent de 2 cuillères à soupe de crème au parmesan puis déposer les asperges, les noix de Saint-Jacques et parsemer les dès de chorizo. Servir immédiatement.

  • Crumble très léger aux pommes, noix et raisins

    Le crumble est un dessert plutôt léger mais le mien l'est encore plus que les autres. Parce que j'y mets beaucoup de fruits, peu de beurre et très peu de sucre. Et tel quel, il est gourmand, parfumé et idéal pour terminer un repas sur une note rafraichissante. Je le propose, en version hivernale, avec des pommes, des noix et des raisins secs mais il est également déclinable avec d'autres fruits, rouges notamment, selon les saisons. Ingrédients pour 4 à 6 personnes 4 belles pommes acidulées et fondantes (type reinettes, boskop, chantecler) 150 g de farine 50 g de poudre d'amande 80 g de sucre roux 80 g de beurre 70 g de cerneaux de noix 40 g de raisons secs 1 petit verre de calvados 1 cs de cannelle Progression Mettre à réhydrater les raisins secs dans le calvados pendant une heure (ou quelques minutes au micro-ondes). Sortir le beurre du frigo pour qu'il ramollisse. Mélanger dans un saladier la farine, la poudre d'amande et le sucre. Ajouter le beurre en petits morceaux et malaxer du bout des doigts pour obtenir une texture sableuse. A ce stade, la pâte peut être réservée au frigo, ou même congelée pour préparer un dessert minute. Laver, peler et couper les pommes en dès. Ajouter la cannelle et mélanger le tout. Préchauffer le four à 200°. Beurrer généreusement le fond d'un plat en verre. Y déposer les pommes puis les cerneaux de noix et les raisins bien égouttés. Tasser légèrement le tout. Recouvrir avec la pâte à crumble et mettre au four pour 30 minutes. Lorsque la pâte est bien dorée, c'est prêt. A déguster tiède, tel quel ou avec une quenelle de glace vanille, par exemple. Mon conseil Et pour varier les plaisirs, essayer le divin crumble pommes fraises de Christophe Felder

  • Les pommes de terre sarladaises de Janine

    Encore une recette que je tiens non de Maman mais de ma regrettée Janine, l'adorable auvergnate qui nous accueillait l'été à Chaudes Aigues, lorsque Thibault et Tristan étaient petits. Elle nous concoctait des plats meilleurs les uns que les autres. Et ce n'est que plus tard que j'ai appris que "les pommes de terre de Janine" dont nous raffolions, s'appelaient en fait "pommes de terre sarladaises". Janine les cuisinait souvent en accompagnement du poulet rôti dominical (de la ferme bien sûr) et je me rappelle encore le parfum subtilement aillé qui embaumait la maison ces jours là. L'idéal pour cette recette est d'utiliser bien sûr de la graisse de canard ou d'oie, mais à défaut, huile et beurre font l'affaire (que les puristes me pardonnent !) Ingrédients pour 2 personnes 500 g de pommes de terre à chair ferme 2 bonnes cuillères à soupe de graisse de canard ou d'oie (ou 1/2 beurre et 1/2 huile) 1 gousse d'ail Une demi botte de persil Progression Laver, éplucher et couper les pommes de terre en tranches assez fines, idéalement avec une mandoline. Les mettre à cuire dans une poêle avec la matière grasse à feu moyen/doux sans les faire dorer pendant 5 à 6 minutes. Cette partie peut être d'ailleurs préparée à l'avance si besoin. Sinon, les couvrir et poursuivre la cuisson. le principe est juste le contraire des pommes de terre sautées (que l'on saisit d'abord avant de les laisser cuire) car là elles vont se colorer après cuisson en attachant légèrement et c'est ça qu'on recherche. Lorsqu'elles sont prêtes - donc au dernier moment - ajouter l'ail haché et (beaucoup) de persil ciselé et remettre le couvercle. C'est prêt ! Mon conseil Ces pommes de terre accompagnent toutes sortes de viande ou volailles mais aussi une simple omelette. Elles peuvent aussi être servies juste avec une belle salade verte (pour les végétariens ou les gros amateurs de patates... j'en connais !)

  • Spaghetti alla carbonara, la vraie recette, sans crème

    Un grand classique de la cuisine italienne, les spaghetti alla carbonara se cuisinent toujours avec des lardons, du fromage râpé et des œufs. Et jamais avec de la crème. A l’origine j’utilisais des lardons fumés classiques et du parmesan, ce que font sans doute la plupart des Français. Mais dans l’authentique recette italienne, on utilise du guanciale (joue de porc) et comme fromage du pecorino. Et franchement, le résultat plus goûteux et plus crémeux est incomparable. Ingrédients pour 3 personnes 350 g de spaghetti (j’ai un faible pour la marque Cecco) 150 g de guanciale (mais à défaut de la pancetta ou des lardons fumés classiques) 5 jaunes d’œuf 50 g de pecorino romano (ou à défaut du parmigiano reggiano) poivre Progression Faire revenir le guanciale en fines lamelles dans une poêle, sans ajouter de matière grasse. Elles doivent dorer mais pas griller. Maintenir au chaud. Pendant ce temps mettre de l’eau salée à bouillir, puis y jeter les spaghetti. Dans un bol, fouetter les jaunes d’œuf avec 50g de pecorino râpé puis ajouter 1 cuillère à soupe d’eau de cuisson des pâtes et mélanger à nouveau. Poivrer généreusement. Lorsque les pâtes sont cuites al dente (selon l’indication sur le paquet), les égoutter et les transvaser dans la poêle qui contient les lardons. Mélanger. Hors du feu (c'est important !), ajouter la préparation de jaunes d’œuf et pecorino et mélanger vigoureusement pour obtenir la texture crémeuse caractéristique de la carbonara. Servir immédiatement. avec un tour de moulin à poivre. Mon conseil On peut bien sûr faire d’excellentes pâtes à la carbonara avec des lardons classiques et du parmesan. Mais de grâce, ne pas ajouter de crème fraîche, sauf à rebaptiser le plat : pâtes à la crème  !

  • Filets de turbot et effilochée de légumes, un plat ultra diététique d'après fêtes

    Après un week-end festif, riche en chocolat de Pâques et bonnes chères diverses, voilà un plat ultra diététique mais haut en saveurs et en couleurs. Aucune matière grasse, ou presque, pour ce plat qui ravira ceux qui ont un peu (ou beaucoup) abusé de bons plats et ceux qui veulent tout simplement manger bon et sain à la fois. Ingrédients pour 2 personnes 2 filets de turbot 2 blancs de poireaux 2 carottes 2 courgettes 1 cs d'huile d'olive persil ciselé (ou autre herbe au choix) Pour le court bouillon au citron 1 citron 1 oignon 1 bouquet garni (vert de poireaux, 1 feuille de laurier, thym, queue de persil) grains de poivre gros sel Progression Préparer le court-bouillon au citron. Laver et couper un citron en quatre, peler un oignon, le couper également en quatre et mettre le tout dans un faitout avec 2 litres d'eau, le bouquet garni, les grains de poivre et le gros sel. Porter à ébullition pendant 4 à 5 minutes puis couvrir et éteindre le feu pour laisser infuser. Laver et émincer dans le sens de la longueur les blancs de deux poireaux. Eplucher les carottes et les tailler en julienne. Laver les deux courgettes et tailler également en julienne la partie verte. Ne pas jeter le reste des légumes - vert de poireaux, cœur des carottes et courgettes - qui pourra servir à concocter un délicieux potage. Mettre à bouillir de l'eau salée, y jeter les poireaux pendant 2 minutes puis les débarrasser dans une jatte remplie d'eau glacée, pour stopper la cuisson et conserver la belle couleur. Faire de même avec les juliennes de carottes et de courgettes. Réserver le tout. Allumer le four à 130°. Rallumer le feu sous le faitout, ôter les quartiers de citron, d'oignon et le bouquet garni. Lorsque le court-bouillon bout, éteindre le feu, y déposer les filets de turbot et laisser pocher 5 minutes à couvert. Dans un plat allant au four, disposer les effilochées de légumes et par-dessus les filets de turbot, après avoir délicatement ôter la peau qui s'enlève très facilement. Asperger le tout d'un peu d'huile d'olive et passer au four une dizaine de minutes, le temps que les légumes se réchauffent. C'est prêt ! Ajouter du persil ciselé sur les filets de turbot et apporter le plat tel quel à table. Mon conseil Ce plat super diététique se déguste tel quel mais peut aussi être accompagné d'un beurre citronné ou d'une sauce vierge... à vous de voir si vous pouvez tout de même vous l'autoriser !

  • Roulés de sole sauce corail de Saint-Jacques safranée

    Voilà une recette que j'ai récemment mise au point car nous adorons les Saint-Jacques mais il est difficile de cuisiner en même temps les noix et le corail car le temps de cuisson n'est pas le même. Mon Nounours ne raffole d'ailleurs pas du corail. Pourtant, sa texture est très intéressante en cuisine puisqu'elle constitue un épaississant naturel. J'ai donc imaginé une sauce à base de corail, ajouté des filaments de safran - pour son parfum subtil et sa couleur - et la propose avec des filets de sole roulés. Le résultat est assez bluffant. A proposer pour un repas de fêtes- comme à Pâques par exemple, car, évidemment, ce plat est assez cher. Ingrédients pour 2 personnes 1 belle sole à lever en filets 1 court-bouillon maison ou en sachet sel poivre Pour la sauce 8 coraux de Saint Jacques 1 échalote 3 cs de vin blanc 10 cl de crème liquide 1 noisette de beurre 1 capsule de filaments de safran 1 cs d'huile d'olive sel poivre Progression Les coraux de Saint-Jacques se congèlent très bien. Aussi, il est possible de cuisiner les noix de Saint-Jacques un jour et de congeler les coraux jusqu'au jour où l'on souhaite faire cette sauce. Eplucher et ciseler une petite échalote et la faire revenir quelques minutes dans une casserole. Ajouter les coraux grossièrement coupés pour les saisir, puis mouiller avec le vin blanc et laisser cuire encore 2 à 3 minutes, jusqu'à évaporation de l'alcool. Mixer le tout. On obtient alors une pâte assez compacte. La remettre dans la casserole, ajouter la crème liquide et détendre la préparation à feu très doux. Saler, poivrer puis ajouter le safran. Eteindre le feu et laisser infuser jusqu'au moment de servir. Il est aussi possible de préparer cette sauce la veille et de la réserver au frigo, recouverte d'un film alimentaire. Saler, poivrer les filets puis les rouler - le côté où était la peau doit être à l'extérieur - et maintenir fermer avec deux cure-dents. Pocher 3 à 4 minutes les 4 roulés dans un court-bouillon chaud (il est possible aussi de les cuire à la vapeur). Une fois cuits, laisser les roulés dans le court-bouillon éteint, le temps de réchauffer la sauce. Pour réchauffer la sauce, ajouter une noisette de beurre et mélanger délicatement avec un petit fouet ou une "cuillère magique". C'est prêt, il n'y a plus qu'à dresser les roulés à l'assiette et à les napper de cette sauce. En accompagnement, moi j'ai opté pour une tombée d'épinards, tant pour la saveur que pour le beau contraste de couleurs. Mon conseil Cette sauce accompagne aussi à merveille tout autre poisson blanc. Je récupère les coraux des Saint-Jacques lorsque je cuisine par exemple le carpaccio de Saint-Jacques aux truffes ou le chaud-froid de Saint-Jacques aux endives caramélisées .

  • Bœuf façon chasseur - Vadas marha - et galettes de purée de pommes de terre

    Voilà une recette de Maman, absolument délicieuse, qui est en partie hongroise - elle se rapproche du Vadas marha - mais également d'inspiration germanique - puisqu'elle ressemble aussi au fameux sauerbraten allemand et autrichien. De la viande de bœuf marinée dans un mélange de vinaigre, d'eau et de légumes, puis braisée et cuite longuement avant d'être servie avec une sauce brune sucrée. Mais le + de ce plat, c'est incontestablement l'accompagnement : des galettes de purée de pommes de terre. Là encore elles s'inspirent des fameux làngos hongrois, ces petits pains frits à base de pommes de terre, mais leur composition, sans levure, ressemble aussi aux gnocchis de pommes de terre italiens. Bref une recette 100% "Maman globe-trotter" et 100% régressive et savoureuse. Ingrédients pour 2 personnes 500 g de bœuf à braiser (style viande à pot-au-feu : gîte, macreuse...) 1 carotte 1 oignon 25 cl de vinaigre de vin rouge 3 verres d'eau 1 bouquet garni (vert de poireau, feuille de laurier, thym, queues de persil...) poivre noir en grains sel Pour la sauce 20 g de beurre 40 g de maïzena 1 cs de sucre Un peu de liquide de la marinade Pour les galettes de purée de pommes de terre 500 g de pommes de terre à purée (type bintje, Mona Lisa) 1 oeuf Environ 100 g de farine huile neutre Progression Dans un grand récipient mettre le vinaigre, l'eau, l'oignon et la carotte, épluchés et grossièrement émincés, le poivre, le sel et la feuille de laurier. Y plonger le boeuf et ajouter si besoin de l'eau afin que la viande soit totalement immergée. Placer au frigo au minimum 24 heures, de préférence 48 heures. Au moment de la cuisson, sortir la viande, la sécher avec du papier absorbant et la faire revenir sur toutes ses faces dans une cocotte avec de l'huile. Ajouter ensuite la marinade (sans les légumes) et laisser cuire environ 2 heures (comme pour un pot-au-feu. Lorsque la viande est cuite, éteindre le feu et la laisser dans la cocotte. Préparer le roux. Dans une casserole, mettre à fondre le beurre, ajouter la maïzena et faites légèrement brunir, puis verser un peu de liquide de la marinade en mélangeant bien jusqu'à l'obtention d'une sauce suffisamment épaisse pour napper la cuillère. Ajouter ensuite une cuillère à soupe de sucre. Petit truc : si la sauce obtenue n'est pas suffisamment, brune, y incorporer un carré de chocolat noir. Une fois la sauce prête, y déposer la viande et réserver. Pour les galettes de purée de pommes de terre Laver les pommes de terre puis les mettre à cuire, non épluchées dans un grand volume d'eau salée. Lorsqu'elles sont bien cuites, les sortir et les éplucher encore chaudes puis les écraser au presse-purée. Dans une jatte, déposer l'écrasé de pommes de terre et y ajouter l'oeuf. Malaxer en ajoutant progressivement la farine jusqu'à ce que la pâte obtenue soit suffisamment compacte pour pouvoir être étalée (il s'agit de la même technique que pour les gnocchis de pommes de terre maison, voir gnocchis maison à la sorrentina ). Attention à ne pas forcer non plus sur la quantité de farine ce qui rendrait les galettes trop dures. Etaler la pâte sur une épaisseur d'environ un demi centimètre. Inutile d'utiliser un rouleau à pâtisserie, la pâte étant suffisamment souple et fraîche, moi je l'aplatis avec la paume de la main. Avec un emporte-pièce ou un verre, détacher des cercles de pâtes d'environ 6 cm de diamètre. Dans une poêle mettre à chauffer l'huile, en quantité suffisante pour pouvoir faire frire les galettes. Déposer les galettes et les faire cuire environ 2 minutes sur chaque face. C'est rapide, il s'agit seulement de les faire colorer. Au fur et à mesure de leur cuisson, les débarrasser sur du papier absorbant et les réserver à four tiède (60°). C'est prêt ! Au moment de servir, découper la viande en tranches, disposer dans les assiettes naper de la sauce brune sucrée et déposer à côté 3 galettes de pommes de terre. Mon conseil Ce plat se prépare à l'avance. Il suffit alors de conserver la viande entière dans sa sauce et de ne la découper qu'après réchauffage. Les galettes peuvent également se réchauffer à feu doux au four. Ces galettes, dont les enfants raffolent en général, peuvent aussi accompagner d'autres plats en sauce ou même servir de base à la composition de sandwiches chauds originaux.

  • Penne aux asperges - pasta agli asparagi

    Recette italienne pour les premiers jours de printemps, voici les pâtes aux asperges vertes, la pasta agli asparagi ! Simplissime, colorée et délicieuse, elle est un "primo piatto" classique qui nécessite peu d'ingrédients. Je me suis une fois encore inspirée de Giallo Zafferano, ce site de recettes italiennes que j'adore. Ingrédients pour 2 personnes 200 g de penne rigate (ou autres pâtes au choix) 300 g d'asperges vertes fraîches 10 g de parmesan râpé 1 cs d'huile d'olive 1 échalote sel poivre Progression Eplucher l'échalote et la ciseler finement. Laver et parer les asperges. Si elles sont très fines (comme les miennes) inutile de les éplucher, il suffit d'éliminer l'extrémité blanchâtre. Sinon, les éplucher légèrement. Puis les couper en tronçons de la longueur des penne. Réserver les têtes (qui seront ajoutées au dernier moment dans la poêle. Très tendres, elles n'ont pas besoin de cuire aussi longtemps que les tronçons. Dans une poêle, faire revenir à feu moyen les échalotes. Elles doivent devenir translucides sans brunir. Parallèlement mettre à bouillir de l'eau salée.. Au bout de 2 à 3 minutes, ajouter dans la poêle les tronçons d'asperges, saler et poivrer. Prélever un quart de louche de l'eau bouillante et l'ajouter à la poêle pour continuer la cuisson. Faire cuire entre 5 et 7 minutes, cela dépend de l'épaisseur des asperges. Le cas échéant, ajouter un peu d'eau bouillante. Lorsque les asperges sont cuites (vérifier avec la pointe du couteau, elles doivent être légèrement al dente), éteindre le feu, ajouter les têtes d'asperges crues, couvrir et réserver. Jeter les pâtes dans l'eau bouillante, et les cuire le temps indiqué sur le paquet. Lorsque les pâtes sont al dente, rallumer le feu sous la poêle contenant les asperges, et y déposer les penne égouttées. Bien mélanger. Ajouter la moitié du parmesan et bien mélanger à nouveau afin que le parmesan fonde et donne une texture crémeuse à l'ensemble. C'est prêt ! Servir dans des assiettes creuses préalablement chauffées en ajoutant, le reste de parmesan râpé et un tour de moulin à poivre. Mon conseil Pourquoi ne pas servir une petite salade composée printanière comme "insalata" avant ?

  • Coup de projecteur sur ... le marché du printemps

    Les légumes du printemps commencent à poindre sur les étals des marchés. Alors par ces temps de morosité, et de probable reconfinement plus ou moins national et plus ou moins strict, j'ai eu envie de partager quelques images et idées colorées pour garder le moral. J'ai trouvé au marché ce matin les premières asperges françaises blanches et vertes ainsi que des artichauts poivrade, tomates grappe, aubergines et courgettes d'Espagne notamment. J'ai également acheté de l'ail des ours, cette magnifique plante aromatique dont les Nounours sont friands lorsqu'ils émergent de leur hibernation. Sur l'étal du poissonnier, j'ai craqué pour de belles langoustines fraîches françaises. Et avec tout ça, j'ai préparé un déjeuner ensoleillé et léger : Des langoustines cuites 2 minutes - pas plus !- dans une grande quantité d'eau bouillante bien salée, puis refroidies et servies avec une mayonnaise citronnée maison et une petite salade trévise. J'ai composé aussi une belle assiette tout en couleur avec de la trévise, l'ail des ours, quelques pointes d'asperges vertes extrafines crues, quelques tomates cerise, des olives noires et un avocat (seul produit de provenance plus lointaine, je le concède). Le tout assaisonné d'une légère émulsion de jus de citron jaune, huile d'olive, fleur de sel et poivre du moulin. C'est tout ! Rendez-vous au fil de mes recettes pour l'utilisation des autres ingrédients de la photo !

  • Omble chevalier sur fondue de poireaux

    Voici une recette qui est récente pour moi mais j'ai longtemps rêvé de mettre l'omble chevalier à ma table, un souvenir d'enfance. Car Maman le cuisinait parfois, à l'époque où il était facile de le pêcher dans le lac Léman, et je ne crois pas me tromper en affirmant que c'était un des seuls poissons que j'aimais quand j'étais petite fille. Ce poisson à la chair ultraraffinée, n'est pas très cher, mais il est pourtant difficile aujourd'hui de le trouver sur les étals. Mon poissonnier en propose heureusement régulièrement. Il faut le cuisiner simplement pour préserver sa délicatesse. Ingrédients pour 2 personnes 1 bel omble chevalier en filets avec la peau (demander au poissonnier de lever les filets) 2 cs de farine 1 grosse noix de beurre 2 cs d'huile d'olive 3 à 4 blancs de poireaux 1 cs de crème fraîche Deux rondelles de citron sel, poivre Progression Si possible, ôter les quelques arêtes restantes dans les filets avec une pince spéciale ou une simple pince à épiler. Laver les poireaux, ne conserver que le blanc, et les émincer en fines rondelles. Les faire revenir dans une poêle avec une cuillère à soupe d'huile d'olive, puis saler, poivrer, ajouter l'équivalent de 2 ou 3 cs d'eau, couvrir et laisser compoter une dizaine de minutes. Lorsque les poireaux ont bien fondu, remettre à feu vif, le cas échéant, pour éliminer l'excédent d'eau, puis ajouter la crème fraîche. Réserver. Fariner les filets d'omble chevalier, mais uniquement côté peau. Dans une poêle, mettre une cuillère à soupe d'huile et la grosse noix de beurre à chauffer à feu moyen et déposer les filets côtés peau. Après 3 à 4 minutes, à l'aide d'une cuillère à soupe, arroser délicatement la chair du poisson avec le mélange beurre/huile pendant encore 2 à 3 minutes. La chair va progressivement cuire passant du rose au nacré. Saler et poivrer. Retourner enfin les filets pour un simple aller-retour et arrêter le feu. C'est prêt. Servir à l'assiette en disposant la fondue de poireaux et le filet d'omble chevalier par-dessus, avec une rondelle de citron.

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