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274 éléments trouvés pour «  »

  • Cabillaud clouté au saucisson hongrois kolbasz (ou au chorizo)

    Voilà une recette française, certes, mais qui associe mon saucisson préféré, le fameux kolbasz hongrois. Je dois avouer que je me suis inspirée d'une recette trouvée sur le site de Julie Andrieu qu'elle réalise avec du chorizo. Donc si vous n'avez pas de kolbasz, ça marche aussi évidemment avec du chorizo. Je trouve que le saucisson hongrois, plus riche en paprika, est plus parfumé et moins acide que le chorizo... mais je reconnais être un peu de parti pris. Bon sang ne saurait mentir ;) Bref, la recette simple et rapide à cuisiner est tout aussi délicieuse avec l'un qu'avec l'autre. A servir avec une petite sauce vierge. Ingrédients pour 2 personnes Deux morceaux de dos de cabillaud de 180 à 200 g chacun environ Un morceau de saucisson hongrois (ou de chorizo) de 5 à 6 cm huile d'olive sel et poivre Pour la sauce vierge 4 cs d'huile d'olive 1 citron pressé 6 tomates cerise 1 échalote ou un petit oignon rouge persil plat (frais si possible) sel, poivre Progression Ôter la peau du saucisson, le couper en deux morceaux de 3 cm chacun puis les découper dans la longueur pour former une douzaine de bâtonnets. Les placer ensuite au congélateur pendant minimum 30 mn afin qu'ils se raffermissent. Il sera alors plus facile de les enfoncer dans le poisson. Cette opération peut évidemment être faite la veille. Pratiquer de légères incisions dans les dos de cabillaud et y enfoncer les clous de saucisson congelé en les laissant dépasser légèrement. Saler légèrement et poivrer. Mettre à chauffer à feu vif de l'huile d'olive dans une poêle et y déposer les dos de cabillaud clouté. Après deux minutes, baisser le feu, couvrir au trois quarts et poursuivre la cuisson 5 à 7 minutes, suivant l'épaisseur du poisson. Ne pas le retourner. Lorsque le poisson est blanc nacré, c'est prêt ! A servir accompagné d'une sauce vierge. Un délice de fraicheur entre terre et mer ! Mon conseil Ce plat peut se déguster avec une pomme de terre vapeur ou une purée de chou-fleur, par exemple. j'ai également réalisé cette recette avec du lieu jaune lorsqu'on en trouve sur les étals, en hiver ou au début du printemps.

  • Carpaccio de Saint-Jacques aux truffes

    Entrée de fêtes s'il en est, ce carpaccio est simplissime à réaliser et parfait pour commencer un long repas festif de la Saint Sylvestre. C'est évidemment un peu cher, mais ça en vaut la peine ! Les Saint-Jacques doivent être ultra fraîches et les truffes aussi, bien sûr. Pour le reste, c'est un jeu d'enfant, inratable. Ingrédients pour 4 personnes 8 coquilles Saint-Jacques 2 truffes de 50 g huile d'olive fleur de sel Progression Nettoyer les Saint-Jacques et ôter le corail (moi je le congèle pour une utilisation ultérieure). Couper chaque noix de Saint-Jacques dans leur largeur en quatre fines tranches. Les laisser mariner au frigo au minimum 30 minutes. Une heure environ avant de servir, avec un rasoir à truffes ou une mandoline détailler 16 lamelles dans chacune des truffes. Garder précieusement les brisures. Sur 4 assiettes disposer en rosace alternativement les tranches de Saint-Jacques et les lamelles de truffes. Enduire très légèrement d'huile d'olive les rosaces au pinceau. Emballer chaque assiette dans du film alimentaire et remettre au frigo jusqu'au moment de servir. Ainsi les parfums vont s'entremêler, sans envahir le reste du réfrigérateur. Au moment de servir, parsemer de fleur de sel et de brisures de truffes. C'est prêt ! Mon conseil S'il reste un peu de truffes, les enfermer dans une boîte hermétique avec des œufs frais au frigo. Cela permettra de se régaler le lendemain avec une magnifique brouillade, par exemple.

  • Joyeux Noël, Boldog Karácsonyt, Buon Natale!

    Je vous souhaite un très joyeux Noël ! Boldog karácsonyt kívánok mindenkinek ! Auguro a tutti un Buon Natale !

  • Chaud-froid de Saint-Jacques aux endives caramélisées et chips de ventricina

    Voici une recette aussi exquise que légère pour un menu de fêtes de Noël ou de la Saint Sylvestre. La coquille Saint-Jacques doit être cuisinée simplement, rapidement, et au dernier moment, sinon elle devient caoutchouteuse et perd toute sa délicatesse. Cette recette simple et savoureuse permet de la déguster simultanément de deux façons : chaude et froide. Et comme j'aime bien l'alliance terre-mer, j'ajoute un soupçon d'Italie avec des chips de ventricina, saucisson légèrement piquant. Ingrédients pour 2 personnes 8 coquilles Saint-Jacques 4 endives 2 tranches extra-fines de saucisson italien ventricina 1 cc de miel 2 noisettes de beurre huile d’olive sel, poivre ou piment d'Espelette Progression L’idéal est bien entendu d’acheter des Saint-Jacques fraîches chez un poissonnier qui les aura décoquillées lui-même. Mais la recette est tout à fait réalisable avec des Saint-Jacques surgelées. Ôter le corail et rincer les noix de Saint-Jacques. Les réserver au frais. Laver et essuyer les endives puis les tailler en rondelles d’un demi centimètre. Ôter le cœur s’il semble dur. Dans une poêle, faire chauffer un trait d’huile d’olive et une noisette de beurre, puis y mettre les endives à sauter. Au bout de deux minutes environ ajouter une cuillère à café de miel, saler très légèrement, poivrer, mélanger délicatement et continuer la cuisson à feu très doux jusqu’à se que les endives soient compotées et caramélisées. Réserver. Pendant ce temps, placer les 2 tranches de ventricina entre deux feuilles de papier cuisson et mettre à griller au micro-ondes 1 minute 30. C'est aussi faisable au four mais beaucoup plus long. Laisser reposer. En refroidissant on obtient des chips de ventricina. Chauffer une poêle antiadhésive à feu très vif mais sans matière grasse, c'est important. Saler et poivrer les Saint-Jacques. Lorsque la poêle est bien chaude, y déposer les noix, sauf deux qui seront servies crues. Au bout d’une minute seulement, ajouter un filet d’huile d’olive et une noisette de beurre et retourner les Saint-Jacques. Elles doivent être bien dorées mais juste snackées. Attendre encore une minute puis retirer du feu. Dressage : Découper latéralement en quatre fines lamelles les deux Saint-Jacques crues. Disposer sur chaque assiette un pavé d’endives caramélisées et déposer dessus en rosace les lamelles de Saint-Jacques crues. Dresser à côté les trois autres Saint-Jacques cuites, et intercaler deux morceaux de chips de ventricina. Ajouter une goutte d'huile d'olive, un peu de fleur de sel et un petit tour de moulin à poivre ou une pincée de piment d'Espelette sur la Saint-Jacques crue puis servir aussitôt. Mon conseil La compotée d’endives peut être préparée à l’avance et réchauffée. En revanche, les Saint-Jacques doivent être snackées au dernier moment. Le saucisson ventricina est légèrement piquant. Si vous n'aimez pas trop, il suffit de le remplacer par des chips de jambon de Parme.

  • Scampi Danieli, une entrée festive

    Voici une jolie entrée festive pour les réveillons de Noël ou de la Saint Sylvestre. Lorsque j'étais enfant, nous passions souvent nos vacances en Haute-Savoie et traversions parfois la frontière pour faire nos emplettes en chocolat à Genève. Et oui, à l'époque le bon chocolat suisse ne se trouvait qu'en Suisse. Nous déjeunions alors toujours dans le même restaurant, proche du Lac Léman, qui n'existe plus aujourd'hui. Et sans même regarder la carte, Papa commandait la spécialité de la maison : les scampi façon Danieli. Le nom était, me semble-t-il, en référence au prestigieux hôtel de Venise, le Danieli. Je n'ai évidemment pas la recette exacte dont se régalait mon père mais, après plusieurs tentatives, je pense en avoir à peu près retrouvé l'esprit et surtout la saveur. Souvenirs, souvenirs... Ingrédients pour 2 personnes 10 langoustines entières crues (fraiches de préférence, ou décongelées) 1 tomate moyenne 1 échalote 1 cl de cognac (facultatif) 5 cl de vin blanc 1 cc de paprika doux 1 feuille de laurier 2 cs de farine huile d'olive sel, poivre Quelques brins d'aneth fraîche Progression Décortiquer les langoustines, faire une entaille sur le dos pour ôter le filament vert (l'intestin). Les réserver au frais. Eplucher et ciseler l'échalote. Laver, peler et couper la tomate en dès. Dans une grande poêle, mettre à chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive, et y faire revenir l'échalote ciselé pendant une minute, puis ajouter les têtes et carcasses des langoustines. Poursuivre la cuisson une minute en remuant. Déglacer avec le cognac et laisser évaporer. Ajouter ensuite les dès de tomate, le paprika, le laurier et mouiller avec le vin blanc. Saler, poivrer et laisser mijoter à couvert environ 10 minutes à feu bas. Passer la préparation au chinois, puis remettre le jus dans la poêle pour le laisser réduire quelques minutes. Mixer pour obtenir une sauce à la texture onctueuse et lisse. Puis la remettre dans la casserole et réserver. Cette première étape peut se préparer à l'avance. Au moment de réaliser le plat, laver et ciseler l'aneth, sauf quelques brins pour la présentation. Réchauffer la sauce, et y ajouter un peu d'aneth ciselé. Passer rapidement les queues de langoustine dans la farine et tapoter pour ôter l'excédent. Chauffer de l'huile d'olive dans une poêle et faire sauter vivement les scampis dans la poêle. Attention, un aller/retour d'une trentaine de secondes de chaque côté suffit. Il faut que les scampis prennent une belle teinte dorée mais restent presque crus à l'intérieur. C'est prêt ! Déposer quelques scampis au centre de chaque assiette, parsemer de deux brins d'aneth et présenter la sauce dans de petits pots individuels à côté. Mon conseil Ces scampis peuvent aussi se déguster avec une mayonnaise maison. Dans ce cas, la sauce de carcasses peut servir pour une deuxième recette : en bisque, par exemple, c'est délicieux. Cette sauce peut être congelée, à condition que les langoustines aient été cuisinées fraîches bien sûr et non décongelées.

  • Journée mondiale de la raclette le 13 décembre : ma recette maline

    Le saviez-vous ? Le 13 décembre, c'est la journée mondiale de la raclette. Mais évidemment, par ce temps froid, une raclette maison dès à présent est autorisée; elle s'impose même. Pour une raclette réussie il faut du bon fromage, bien sûr, de la bonne charcuterie - chacun ses préférences - de belles pommes de terre, des cornichons et... moi j'y ajoute toujours une petite sauce toute simple. Je l'ai découverte alors que j'étais toute petite et que nous passions nos vacances d'hiver en montagne. Un seul restaurant la proposait. Et depuis... je ne l'ai plus retrouvée nulle part. Elle est toute simple mais accompagne à merveille le fromage coulant bien chaud et bien sûr les pommes de terre. Il s'agit d'une petite sauce ciboulette. Elle apporte une pointe de fraîcheur et de délicatesse à ce plat savoyard qui serait le plat préféré des Français selon une enquête réalisée l'an dernier. Ingrédients pour une bonne raclette Environ 250 g de fromage à raclette par personne Charcuterie variée: moi je privilégie souvent l'italienne que je la trouve plus délicate : jambon San Daniele, salami, bresaola mais c'est aussi délicieux avec un bon jambon cru de Savoie et bien sûr de la viande de Grisons cornichons et petits oignons au vinaigre Pommes de terre de taille moyenne, type charlotte ou roseval Pour ma sauce maline 200g de fromage blanc (maigre ou non) par personne ciboulette fraîche (ou surgelée) sel, poivre Progression Très fans de raclette, nous avons acheté le véritable appareil à raclette, celui qui permet de placer un morceau de fromage non débité en tranches directement sous la source de chaleur. Le goût est incontestablement meilleur que lorsqu'il est découpé et déposé dans des mini-poêle. Pour autant, l'appareil à raclette avec ces petites poêles est bien commode lorsqu'on est nombreux. Il n'y a qu'un seul piège à éviter : ne pas acheter le fromage prédécoupé tel qu'on le trouve parfois, sous film, en grandes surfaces. Il n'est souvent pas moins cher que celui proposé par un fromager et le plus souvent il n'a aucun goût ! Quand je dis "fromager", je n'entends pas forcément la petite boutique de quartier - même si moi j'en ai un excellent près de chez moi - cela peut aussi être le fromager de votre supermarché. Le principal est d'acheter un morceau de fromage entier, avec un label, garantie de qualité, et de le découper soi-même. Pour la sauce Fouetter dans un bol le fromage blanc avec de la ciboulette ciselée. Il ne faut pas lésiner sur la quantité de ciboulette. Ajouter une pointe de sel (pas trop le fromage et les charcuteries sont déjà très salés), un tour de moulin à poivre. Recouvrir d'un film alimentaire et réserver au moins une heure au frigo si possible, afin que le parfum de la ciboulette se diffuse. Faire cuire les pommes de terre avec leur peau. Au moment de servir, disposer, charcuterie, pommes de terre, cornichons etc. autour de l'appareil à raclette, installer le fromage dessus. Proposer la sauce ciboulette à côté... et c'est parti pour une soirée forcément réussie ! Le fromage commence à fondre et dégouline directement dans de petites assiettes. Au fur et à mesure, chacun se sert en raclant ce fromage coulant pour le déposer dans sa propre assiette puis replace la petite assiette sous le fromage pour la tournée suivante... Mon conseil Pour une raclette plus légère, on peut ajouter des légumes d'hiver moins caloriques que les pommes de terre : carottes, navets, tranches de potiron... Une salade verte en accompagnement est également toujours la bienvenue. Et, bien sûr, les végétariens peuvent se régaler sans charcuterie ;) Mais si, comme nous, vous voulez respecter la tradition de la "vraie" raclette, alors il suffit simplement... d'en manger un peu moins et de compenser le lendemain avec un plat plus léger ;). Je propose diverses recettes légères sur mon blog : potage cresson détox sans pommes de terre , cocotte légère de lotte, romaneso et champignons , la soupe de poulet hongroise ultra légère etc.

  • Potage au cresson détox sans pommes de terre

    J'avoue avoir du mal à comprendre que les pommes de terre - que j'aime beaucoup par ailleurs - soient quasi systématiquement ajoutées aux potages. Voilà pourquoi j'ai revisité la classique recette de potage au cresson sans ce féculent, pour un résultat, selon moi, plus subtil et plus léger qui sublime le petit côté piquant du cresson. Je vous propose deux versions : l'une carrément détox sans une once de matière grasse et l'autre un peu plus riche (mais à peine). Les deux sont délicieuses, rapides et faciles à réaliser. Ingrédients pour 2 à 3 personnes 1 belle botte de cresson 1 cube de bouillon de légumes 50 cl d'eau poivre de kampot (si possible, sinon poivre noir classique) 1 cs de crème fraîche (pour la version plus riche) 1 tranche de pain (pour la version plus riche) Progression Laver avec soin la botte de cresson, puis tout en gardant la botte liée, ôter les extrémités des tiges qui sont dures en les coupant avec des ciseaux de cuisine. Tailler ensuite grossièrement les feuilles et les tiges et les disposer dans une casserole. Commencer à faire fondre à feu doux, comme pour des épinards, puis ajouter le bouillon cube et 50 cl d'eau. Laisser cuire environ 10 minutes, puis mixer. Le but est de conserver une consistance semi épaisse, à mi chemin entre le potage et la purée et une belle couleur verte. Dans la version détox, rectifier l'assaisonnement en sel et c'est tout ! Servir à l'assiette en ajoutant un généreux tour de moulin à poivre, en mouture pas trop fine. 2e option : ajouter au potage une grosse cuillère de crème fraiche et mélanger. Découper la tranche de pain en petits cubes et les faire blondir dans une poêle avec un filet d'huile d'olive. Servir à l'assiette en parsemant le potage des petits croutons.

  • L'artisanat et les spécialités culinaires hongroises à l'honneur du 2 au 4 décembre à Paris

    Coup de projecteur sur les trésors magyars ! Que vous soyez hongrois, d'origine hongroise ou simplement amateurs de bonnes et belles choses, si vous habitez Paris ou la région parisienne, ne manquez pas la possibilité d'acheter des cadeaux originaux pour Noël, lors des journées d'amitié de la Mission catholique hongroise ce week-end à Paris. Cadeaux de Noël originaux et repas conviviaux sur place Cette anné la vente aura lieu les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 décembre à la Mission catholique : 42, rue Albert Thomas à Paris 10e. Comme chaque année, elle fera la part belle : - à l'artisanat hongrois (broderies, porcelaines), - au plaisir des papilles (pâtisserie, saucissons, salamis, vins et alcools), - mais aussi aux livres, disques, jouets, bijoux... Et comme la convivialité fait partie de l'ADN des Hongrois, il sera aussi possible de déjeuner, goûter ou diner sur place en se régalant de mets traditionnels, avec des plats typiques tels que le savoureux töltött káposta, le chou farci (photo de gauche), ou l'irrésistible túrós rétes, gâteau feuilleté au fromage blanc (photo de droite). Informations pratiques : Enfin, sachez que vous pouvez commander et vous faire livrer toute l'année et dans toute la France les produits gastronomiques de Hongrie sur le site Hongrie gourmande !

  • Mon pot-au-feu "marxiste" avec sauce tartare

    Un pot-au-feu révolutionnaire ? Non, bien sûr. il s'agit d'un clin d'œil au Chef Thierry Marx. Pour cette recette de pot-au-feu, je lui ai emprunté quelques secrets. Notamment sa méthode de cuisson des légumes – aussi saine et diététique qu’originale – qui confère au plat une saveur incomparable. Voici donc un mix entre ma recette originale – très légère – et la touche « marxiste », qui ne l’est pas moins. Ingrédients pour 2 personnes 400 g de bœuf à braiser (paleron, macreuse, gîte) mais c’est aussi délicieux avec un jarret de veau. Perso, j’évite les viandes trop grasses, genre plat de côte, et les os à moelle, mais évidemment c’est affaire de goût. Un oignon piqué de 3 clous de girofle 4 carottes 2 navets 1/4 de boule de céleri rave 2 poireaux 2 pommes de terre 500 g de farine 200 à 250 cl d’eau 1 blanc d’œuf (facultatif) 1 bouquet garni (1 feuille de laurier, 1 brin de thym, le vert des poireaux, queue de persil) un morceau de gingembre gros sel, poivres en grain Pour l’accompagnement je préconise soit une sauce tartare soit une sauce hongroise au raifort. Pour la sauce tartare: 1 œuf entier + 1 jaune 1 cc de moutarde forte 4 à 5 cornichons ou quelques câpres 1 échalote persil huile de tournesol ou autre (sauf huile d’olive qui est trop parfumée) sel, poivre quelques gouttes de citron Progression Dans une large casserole, faire colorer à feu vif et sans matière grasse la viande au préalablement parsemée de gros sel (c’est le premier truc de Thierry Marx). Double avantage : ça exhausse le goût de la viande et ça donnera une belle coloration au bouillon. Ajouter ensuite le bouquet garni, une carotte entière épluchée, un oignon piqué de trois clous de girofle et le gros morceau de gingembre tel quel non épluché (ça c’est mon truc !), ainsi que quelques grains de poivre. Mouiller avec de l’eau à hauteur de la viande et laisser cuire à petits bouillon longtemps, très longtemps… 3 à 4 heures. Il faut que la viande devienne très tendre (vérifier avec la pointe d’un couteau). Penser à écumer en début de cuisson pour ôter les impuretés qui remontent en surface. Une fois cuite, laisser dans le bouillon pour la réchauffer au dernier moment. Pendant ce temps, préparer la pâte brisée qui servira à la cuisson des légumes. Car ils ne vont pas cuire dans le bouillon mais au four : c’est là que réside toute la subtilité de la recette "marxiste". Dans une jatte, mélanger la farine avec le blanc d’œuf puis progressivement avec l’eau pour obtenir une boule de pâte. Il est possible de ne pas mettre de blanc d’œuf mais comme j’utilise un jaune pour la sauce… autant se servir du blanc, et ça facilite la réalisation de la pâte. Laisser reposer la pâte, entourée de film alimentaire, au frigo pendant minimum 30 minutes. Elle peut évidemment être réalisée la veille. Laver et sécher les légumes puis les éplucher (sauf les pommes de terre), et les couper en deux. Les déposer dans un plat allant au four, sur un lit de gros sel. Préchauffer le four à 200°. Etaler la pâte au rouleau à pâtisserie puis en recouvrir le plat de légumes en ayant soin de bien la faire adhérer aux bords des parois. Mettre à cuire environ 30 minutes. Au sortir du four, la croûte doit avoir l'aspect d'une pâte brisée cuite. Casser la croûte. Les légumes sont parfaitement cuits et légèrement salés. Pour la sauce tartare : Réaliser une mayonnaise maison avec le jaune d’œuf, la moutarde et l’huile. (Voir la recette dans Mon club sandwich). Y ajouter 4 à 5 petits cornichons coupés en morceaux, une échalote finement ciselée, sel, poivre et beaucoup de persil (ou autres herbes à votre choix : cerfeuil, coriandre, ciboulette… ) pour la couleur. Ajouter enfin l'œuf dur (le jaune émietté et le blanc coupé grossièrement) et enfin une cuillère à soupe de bouillon pour lui conférer une texture souple. L’idéal est de préparer cette sauce quelques heures avant et de la mettre au frigo, recouverte d'un film alimentaire, pour permettre aux différents ingrédients de libérer leur saveur. Servir le pot-au-feu et présenter la sauce à côté. Mon conseil Ce plat hyper léger (si on ne prend pas trop de sauce…) est aussi goûteux que sain. Les légumes ainsi cuits ont vraiment une saveur incomparable et peuvent évidemment accompagner n’importe quel autre plat. Quant à la viande, s’il en reste, elle peut également servir le lendemain à confectionner un hachis parmentier ou entrer dans la composition d'une salade complète comme la salade Passiplé. Le bouillon est lui aussi à conserver. Il pourra servir comme base à des potages ou à la fameuse soupe hongroise avec des boulettes de pain azyme. Il peut aussi être congelé dans un récipient en plastique ou dans un bac à glaçons pour être ajouter par portion individuelle à des recettes ultérieures tels des bouillon cubes maison.

  • Fricassée de moules au fenouil et carotte sauce safranée

    Pour changer des moules marinières ou de leur version italienne impepata di cozze, voici une petite recette super bonne que j'ai récemment dénichée. Simple et inratable, elle est très facile à réaliser et peut se préparer en partie à l'avance, c'est bien pratique. En outre, son dressage, soit sur un plat familial, soit sur assiettes, est du meilleur effet. Cette recette de moules peut bien sûr être proposée en entrée, mais moi je l'ai servie en plat principal. Une recette saine et complète ! Ingrédients pour 2 à 3 personnes 1,5 l de moules de bouchot (soit environ 1 kg de moules) 1 cs d'huile d'olive 1 petit verre de vin blanc poivre noir Pour la garniture 1 carotte moyenne 1 bulbe de fenouil 1 cs d'huile d'olive Pour la sauce 10 cl de crème fraiche quelques pistils de safran (ou une dosette en poudre) 2 jaunes d'oeufs persil Progression Nettoyer et laver plusieurs fois les moules et jeter celles qui sont cassées. Dans un faitout, chauffer l'huile d'olive, y jeter les moules, ajouter le vin blanc, le poivre noir, couvrir et secouer sur feu vif jusqu'à ce que les moules soient ouvertes, soit quelques minutes. La seule partie fastidieuse consiste ensuite, à les décoquiller... mais le résultat en vaut la peine ;) En garder une douzaine dans leurs coquilles pour la présentation. Filtrer le jus de cuisson des moules à travers une passoire. Réserver. Laver le fenouil et la carotte, ôter les parties dures du fenouil et gratter la carotte. Les émincer ensuite en julienne (bâtonnets plus ou moins fins). Dans une sauteuse faire revenir les légumes avec l'huile d'olive, couvrir et laisser cuire à feu doux une dizaine de minutes. Attention : ne pas saler car le jus de cuisson des moules l'est suffisamment ! Une fois que les légumes sont bien tendres... ajouter les moules dans la sauteuse. Cette première étape peut être préparer à l'avance. Pour la suite, au moment de servir, réchauffer le jus de cuisson des moules, ainsi que la sauteuse contenant les légumes et les moules. Dans un bol, mettre les jaunes d'oeuf et la crème. Mélanger puis y ajouter une louche du jus des moules et fouetter. Ajouter les pistils de safran. Reverser cette préparation dans la casserole qui contient le reste de jus. Puis sans cesser de remuer, laisser cette sauce épaissir à feu doux jusqu'à ce qu'elle devienne nappante. Attention, elle ne doit surtout pas bouillir ! Il faut compter environ 5 minutes. C'est prêt ! Il ne reste plus qu'à servir dans des assiettes creuses. Disposer le mélange de légumes et de moules, quelques moules non décoquillées sur le pourtour, puis napper avec la sauce et terminer avec un peu de persil frais ciselé.

  • Gnocchis de potimarron au beurre de sauge

    Il vous reste de la purée de potimarron ? Vous pouvez préparer en dessert de délicieuses pancakes ou... déguster l'Italie en concoctant des gnocchi di zucca con burro e salvia, une recette italienne toute simple et vraiment très bonne. Le plus de cette recette végétarienne : on peut préparer ces gnocchi di zucca en plus grande quantité que nécessaire et les congeler (avant cuisson). Au moment de les cuisiner, inutile de les décongeler, il suffit de les jeter dans l'eau bouillante et d'attendre qu'ils remontent à la surface, comme des gnocchis frais. Bien pratique ;) Ingrédients pour 4 personnes 500 g de pulpe de potimarron (soit un potimarron d'environ 1 kg) 350 de pommes de terre (roses de préférence, type roseval) 150 g de farine 50 g de fécule de pommes de terre 1 oeuf noix de muscade sel, poivre Pour la finition 1 belle noix de beurre Quelques feuilles de sauge fraiches Progression Mettre à bouillir de l'eau salée et y faire cuire les pommes de terre avec leur peau. Si vous ne disposez pas de reste de purée de potimarron, couper le potimarron, ôter les graines, le débiter en fines tranches et mettre à cuire au four à 200° environ 45 minutes. Puis réduire la pulpe en purée. Sur une planche, verser la farine et faire un puits. Eplucher les pommes de terre et les passer à la moulinette sur la farine puis râper généreusement de la noix de muscade, saler et poivrer. Ajouter la pulpe cuite de potimarron et mélanger délicatement, si possible avec une corne de cuisine. Puis verser au centre l'oeuf. Mélanger à nouveau avec la corne en ramenant les extrémités vers le centre, Ajouter la fécule de pommes de terre et continuer à mélanger délicatement jusqu'à l'obtention d'une boule de pâte. Déposer la boule sur une planche, couvrir d'une jatte et laisser reposer à température ambiante environ 10 minutes. Reprendre la pâte, la couper en deux puis, sur une planche farinée, façonner avec chaque moitié des boudins, suivant la même méthode que pour les gnocchis classiques, ma recette à la sorrentina. Les débiter ensuite en petits gnocchis d'1,5 à 2 cm. On peut les marquer avec une fourchette pour les strier mais ce n'est pas indispensable. Moi je ne le fais pas. Mettre à bouillir une grande quantité d'eau salée et y jeter les gnocchis. Veiller à procéder en plusieurs fois si la casserole n'est pas assez grande pour éviter qu'ils ne collent entre eux. Parallèlement faire fondre à feu doux dans une poêle le beurre et y ajouter les feuilles de sauge lavées et séchées. Le beurre ne doit pas roussir. Au fur et à mesure que les gnocchis remontent à la surface, preuve qu'ils sont cuits, les sortir à l'aide d'une écumoire et les déposer dans la poêle pour qu'ils s'enrobent de beurre. Lorsque tous les gnocchis sont dans le beurre. C'est prêt ! Servir immédiatement, dans une assiette, creuse de préférence, c'est plus joli !. Mon conseil Comme indiqué plus haut, les gnocchis peuvent être congelés avant cuisson. Il faut prendre soin de les placer dans le congélateur sur une plaque sans qu'ils se touchent afin qu'ils ne collent pas entre eux. Une fois congelés, ils peuvent être regroupés dans un sac plastique. C'est bien commode pour régaler famille ou amis qui débarquent à l'improviste !

  • Poêlée de cèpes: la recette toute simple

    On profite de la saison des cèpes pour cuisiner un plat ultra simple, aussi rapide à réaliser que délicat et savoureux à déguster: une poêlée de cèpes. Cette recette d'automne végétarienne est facile et inratable, à condition de respecter deux règles : ne pas laver les champignons à grande eau mais juste éplucher les pieds et nettoyer les chapeaux avec un pinceau humide par exemple ; ne pas les surcuire pour qu'ils gardent une texture moelleuse et leur parfum boisé. Ingrédients pour 2 personnes 4 à 6 cèpes de taille moyenne (suivant grosseur) une gousse d'ail débitée en fines lamelles huile d'olive une noix de beurre sel et poivre ciboulette Progression Après avoir nettoyer les cèpes, les couper en deux dans la longueur pour vérifier qu'il n'y a pas de... locataires ;) Puis débiter les bolets en morceaux d'1,5 cm environ, en séparant les têtes des pieds. C'est le truc du Chef Jean-François Piège car les pieds cuisent plus vite que les chapeaux. Dans une poêle, verser une cuillère à soupe d'huile d'olive et lorsqu'elle est chaude - mais pas brûlante - jeter les têtes des cèpes et les faire sauter une à deux minutes. Remuer puis ajouter les pieds et poursuivre la cuisson, deux minutes de plus. Enfin, ajouter pour les deux minutes restantes (donc en tout une cuisson de 5 à 6 minutes) les lamelles d'ail, tout en continuant de remuer la poêle pour que l'ail ne brûle pas. Saler et poivrer généreusement et terminer en faisant fondre la noix de beurre. Mon truc perso : plutôt que d'ajouter du persil, je termine en ajoutant juste avant de servir un peu de ciboulette finement ciselée. C'est prêt. Mon conseil Bien pratique : la poêlée peut être précuite à l'avance. Dans ce cas, n'ajouter l'ail qu'au moment du réchauffage. Attention toutefois de réchauffer rapidement et à feu vif, toujours pour éviter la surcuisson qui rendrait les cèpes molles.

T&T tradition transmission
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