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  • Râble de lapin à la bière farci aux pruneaux

    Voici une recette que j'adore réaliser, même si, il faut bien l'avouer, elle nécessite un petit tour de main pour désosser les râbles avant cuisson. Mais c'est un coup à prendre et pour le reste la recette est facile. Elle a le double avantage d'être très diététique - le lapin est une des viandes les plus maigres qui soit - et d'une saveur exquise. Dans le panel de mes recettes françaises maison, elle figure en très bonne position. Les morceaux de râble désossé sont farcis de pruneaux - mais ça marche avec d'autres fruits secs comme l'abricot par exemple - puis ficelés en paupiette. Le résultat est aussi délicieux à déguster qu'appétissant. Ingrédients pour 2 personnes 2 demi-râbles de lapin 1 verre de bière blonde 1 oignon 1 carotte 4 pruneaux 1/4 litre de bouillon de volaille laurier, thym huile d'olive sel, poivre Progression Désosser les 2 demi-râbles de lapin. On obtient ainsi 4 morceaux. Aplatir éventuellement la partie plus charnue en l'ouvrant en portefeuille. Au centre de chaque morceau, déposer un pruneau dénoyauté et saler l'intérieur légèrement. Refermer le morceau, telle une paupiette. Ficeler chaque paupiette puis réserver au frais. Préparer le jus. Dans une casserole faire revenir dans de l'huile d'olive l'oignon et la carotte coupés en gros morceaux ainsi que les carcasses de râble de lapin. Mouiller avec la bière et laisser l'alcool s'évaporer. Ajouter ensuite le bouillon de volaille et laisser mijoter à couvert environ 30 minutes. Filtrer la sauce ainsi obtenue. Saler et poivrer. Remettre dans la casserole après avoir réserver une louche - pour cuire les paupiettes un peu plus tard- et laisser réduire le reste à feu vif pour obtenir un jus très concentré et sirupeux. Le réserver au chaud. Dans une poêle, verser un peu d'huile d'olive et faire revenir les paupiettes de lapin sur toutes les faces. Ajouter la louche de sauce réservée, baisser le feu et laisser cuire à couvert une dizaine de minutes en retournant les paupiettes de temps à autre. C'est prêt ! Couper délicatement la ficelle des paupiettes avec des ciseaux de cuisine, puis trancher chacune des paupiettes en trois morceaux. Servir à l'assiette, avec de la purée de céleri par exemple. Présenter les morceaux de face afin que les paupiettes découpées laissent apparaître au centre le pruneau et verser autour le jus. Mon conseil Ce plat peut se préparer à l'avance car le lapin se réchauffe très bien. Dans ce cas, laisser les paupiettes cuites dans la casserole, réchauffer et découper au dernier moment. Réchauffer à part le jus sirupeux et le verser au dernier moment dans les assiettes.

  • Rizskoch, le gâteau de riz traditionnel hongrois

    Aujourd'hui c'est Mardi gras ! Mais si pour changer des crêpes, si vous faisiez en dessert une recette hongroise : le rizskoch ! C'est le gâteau de riz hongrois qui a bercé mon enfance. Très simple et économique, la recette connait quelques variantes suivant les familles, notamment pour l'accompagnement. Maman servait traditionnellement ce dessert avec du sirop de fraises ou parfois une sauce chocolat. Les Hongrois le servent le plus souvent avec de la confiture et saupoudrent de sucre glace le dessus. J'ai reconstitué la recette de Maman en réduisant un peu la teneur en sucres, pour le reste je suis restée fidèle à notre tradition. C'est un gâteau qui ne peut que faire l'unanimité, notamment auprès des enfants. Ingrédients pour 4 à 6 personnes 200 g de riz 800 ml de lait 200 ml d'eau 1 gousse de vanille 50 g de sucre semoule 5 oeufs Pour la sauce chocolat (facultatif) 250 g de très bon chocolat noir à 70% (Valrhona par exemple) 10 cl de crème fraîche épaisse +/- 10 cl d’eau tiède Progression Mettre le lait dans une casserole et y ajouter une gousse de vanille grattée. Verser l'eau, puis le riz, et mettre à chauffer à feu modéré en remuant régulièrement afin que le riz n'attache pas. Au bout d'une vingtaine de minutes, le riz est cuit et a absorbé le liquide. Débarrasser et laisser tiédir. Préchauffer le four à 180°. Séparer les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes d'œufs et le sucre au riz et mélanger. Battre les blancs en neige et les ajouter au riz. Mélanger délicatement pour ne pas casser les blancs. Badigeonner un plat allant au four d'un peu de beurre et y verser la préparation de riz. Enfourner pour 40 à 60 minutes, en fonction de la forme du plat. Lorsque la surface est bien dorée, c'est prêt ! Démouler et laisser refroidir. Sauce au chocolat (facultatif) Chauffer la crème fraîche dans une casserole. Lorsqu’elle bout, arrêter le feu, jeter immédiatement les morceaux de chocolat dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’ils soient fondus. Ajouter ensuite petit à petit l’eau tiède jusqu’à obtention de la texture souhaitée. La laisser refroidir à température ambiante. Déguster le rizskoch froid, avec de la confiture ou un sirop de fruits rouges ou... gourmandise suprême, avec une sauce chocolat.

  • Célerisotto, le risotto de céleri à l'italienne

    Le célerisotto, vous connaissez ? Oui, peut-être celui d'Alain Passard, cuisiné avec de la crème et du lait. Mais moi je vous propose un célerisotto à l'italienne, c'est-à-dire cuisiné comme un "vrai" risotto italien, sauf que le riz arborio est remplacé par du céleri. Je n'ai rien contre la recette du Chef Passard, délicieuse, mais je préfère ma version italienne à l'huile d'olive et au parmesan. Simple, rapide, savoureuse, cette recette italienne est un accompagnement pour toutes sortes de viande, poisson, volaille ou tel quel, évidemment pour une cuisine végétarienne. Ingrédients pour 2 personnes 400 g de céleri-rave dit céleri boule 1/2 verre de vin blanc (environ 5 cl) 30 cl de bouillon de volaille (ou de légumes en version végétarienne) 1 échalote 20 g de parmesan râpé sel, poivre (de Kampot rouge si possible) huile d'olive Progression Peler le céleri et le hacher grossièrement. Il est possible de le faire au mixer. Il faut alors donner quelques pulsations rapides jusqu'à obtenir des morceaux de la taille de grains de riz, mais pas plus fin, sinon à la cuisson on obtient... de la purée :( Dans une casserole, faire suer à feu doux pendant 2 minutes une échalote ciselée avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Ajouter le céleri et remuer avec une spatule pendant une minute pour que le légume s'imprègne de l'huile. Saler, mais pas trop car le bouillon et le parmesan le sont déjà. Sur feu moyen/vif, verser le vin blanc, mélanger puis laisser l'alcool s'évaporer avant d'ajouter une partie du bouillon, tel un risotto classique, à hauteur du céleri. Mélanger jusqu'à ce que le liquide soit absorbé puis ajouter encore du bouillon et continuer. Attention, la cuisson est beaucoup plus rapide que pour un risotto de riz. Compter 4 à 5 minutes maximum, suivant la taille des "grains" de céleri. Dès que le céleri est cuit, arrêter le feu, ajouter le parmesan râpé et mélanger vigoureusement pour obtenir la texture crémeuse d'un risotto classique. C'est prêt ! Débarrasser dans un plat de service et poivrer généreusement avec un poivre bien parfumé comme le kampot rouge, par exemple.

  • Entrée de fête : mousse aux deux saumons et coulis de tomates minute

    Voici une entrée aussi festive que simple à réaliser, idéale pour le repas de la Saint Valentin. Je tiens la recette de ma sœur Jacqueline qui la proposait dans son restaurant français étoilé en Espagne. Elle se prépare à l'avance, ce qui est bien commode, pour un démoulage au dernier moment. En outre, elle ne nécessite pas d'avoir un tour de main de pro. Effet bluffant garanti pour les yeux et pour les papilles. Ingrédients pour 2 personnes 2 belles tranches de saumon fumé (ou 4 si elles sont petites) soit environ 200 g 50 g de pavé de saumon ultra frais sans la peau 3 cl de crème fraîche liquide Le zeste d'un demi citron jaune caviar ou œufs de lump noir pour la décoration (facultatif) 3 tomates de taille moyenne 2 cs d'eau 1 cc d'huile d'olive aneth (frais ou surgelé) sel poivre Progression Tapisser deux ramequins avec les tranches de saumon fumé en ayant soin de mettre la partie centrale, la plus belle, au fond, c'est celle qui apparaîtra lorsque les dômes de saumon seront démoulés. Il faut que les extrémités dépassent légèrement des côtés afin de pouvoir les replier ensuite sur la préparation. Ôter le surplus et réserver le pour la mousse. Si les tranches de saumon ne sont pas assez larges, il suffit d'en superposer deux en veillant toujours à ce que la partie centrale soit la plus belle. Dans un robot, mettre les chutes de saumon fumé, le saumon frais grossièrement coupé, le zeste du demi citron, quelques gouttes de jus de citron, la crème fraîche, l'aneth et poivrer généreusement. Mixer par à-coups jusqu'à l'obtention d'une mousse homogène où peuvent subsister quelques morceaux. Rectifier l'assaisonnement avec un peu de sel si besoin. Garnir les ramequins de cette préparation et rabattre les extrémités. Filmer et réserver au frigo jusqu'au moment de servir. Laver les tomates, les couper en quartiers et les évider. Inutile d'ôter la peau. Mettre dans le blender, ajouter du sel, du poivre blanc, deux cuillères à soupe d'eau, la cuillère à café d'huile d'olive et mixer. Réserver au frigo dans un pot recouvert de film alimentaire. Au moment de servir, démouler les dômes au centre des assiettes, décorer avec un peu de caviar ou d'œufs de lump et une lamelle de suprême de citron. Emulsionner le coulis de tomates et le verser immédiatement autour des dômes de saumon. C'est prêt ! Seule petite mise en garde : ce coulis minute frais doit être émulsionné juste avant le dressage, et l'entrée doit être servie aussitôt, sinon il se dissocie vite.

  • Hamburger sans pain au butternut, l'idée géniale

    Un bon hamburger par temps froid, quel régal. Mais pour profiter de la pleine saison des courges, l'idée géniale est de remplacer le pain par des tranches de butternut. Qu'on veuille limiter ses calories, ou manger sans gluten, cette recette a tout bon. Je n'ai rien changé aux ingrédients de ma recette de hamburger classique sauf, évidemment, le remplacement du bun par deux tranches de butternut. Une recette simple, légère et vraiment savoureuse ! Ingrédients pour 2 personnes Un butternut 2 biftecks hachés Un demi oignon rouge 4 cornichons 2 tranches de fromage à faire fondre (cheddar, scamorza, provolone, emmental) 2 tranches de bacon 1 cc de moutarde ou de la sauce ketchup maison 1 cs d'huile d'olive Progression Préchauffer le four à 180°. Couper quatre tranches de butternut d'une épaisseur d'environ 1 cm dans la partie de la courge sans pépins. Les badigeonner d'huile d'olive et le mettre sur une plaque au four pendant environ 15 mn. Lorsque les tranches sont bien tendres, les sortir du four et ôter la peau des pourtours avec la pointe d'un couteau. C'est très facile ;) Tartiner deux des tranches soit avec un peu de moutarde, soit avec du ketchup (maison de préférence). Personnellement, je préfère mettre de la moutarde car le butternut est déjà un peu sucré. Faire cuire les biftecks. Griller les tranches de bacon (au micro-ondes ou à la poêle). Couper quelques fines rondelles d'oignon rouge et fendre les cornichons en deux. Procéder au montage : Mettre le four en position grill. Disposer les tranches moutardées sur la plaque, déposer les oignons puis les biftecks. Ajouter la tranche de fromage et mettre au four 1 mn le temps qu'il commence à fondre. Ressortir la plaque, ajouter le bacon, les cornichons et terminer avec la deuxième tranche de butternut. C'est prêt ! Mon conseil Le reste de butternut peut être servi en accompagnement, découpé en frites ou réservé pour une utilisation ultérieure : purée, potage, légumes au four... On ne gâche rien ;)

  • Reste d'épinards façon endives au jambon

    Voici une petit truc pour utiliser un reste d'épinards et réaliser un plat hyper simple, vite fait : les cuisiner façon endives aux jambon. Nous aimons beaucoup les épinards et j'en cuisine souvent avec du poisson, de la viande, ou à la hongroise. J'en mets aussi dans le fameux picoussel auvergnat. Mais cette fois, il m'en restait vraiment très peu. Alors plutôt que de les glisser dans une omelette, ce qui est banal, j'ai inventé cette recette pour un déjeuner, et sincèrement, c'était délicieux. A refaire donc! Ingrédients pour 2 personnes Un reste d'épinards en branches cuit 2 tranches de jambon 100 g de bon fromage à râper (donc de préférence pas en sachet de fromage déjà râpé !) : gruyère, beaufort, comté, provolone..., au choix. Pour la béchamel 20 g de maïzena 25 cl de lait demi-écrémé 10 g de beurre noix de muscade poivre sel Progression Mon truc pour une sauce plus légère est d'utiliser de la farine de maïs et non de la farine de blé. Faire fondre le beurre dans une casserole puis y jeter la farine de maïs et mélanger. Ajouter ensuite progressivement le lait froid et faire bouillir tout en continuant à mélanger jusqu'à obtention d'une consistance un peu épaisse. Poivrer et râper généreusement de la noix de muscade. Saler très modérément car les épinards cuits, le jambon et le fromage râpé sont déjà suffisamment salés. Laisser tiédir. Préchauffer le four à 180°. Râper le fromage grossièrement. Etaler les épinards sur les tranches de jambon dans la longueur et ajouter l'équivalent d'une cuillère à café de fromage râpé. Rouler les tranches de jambon et les déposer dans un plat pyrex légèrement beurré (ou huilé). Verser la béchamel sur les roulades de jambon et terminer par le fromage râpé. Enfourner environ 15 minutes. Dès que la surface est bien dorée, c'est prêt ! Mon conseil Cette recette peut aussi servir à accommoder les restes d'autres légumes comme des blettes ou des poireaux, par exemple.

  • Gratin hongrois de crêpes au fromage blanc : Hátszegi Túrós Palacsinta, un dessert traditionnel

    Bientôt la Chandeleur ! Le temps des crêpes ! Ce dessert hongrois me renvoie à ma petite enfance : Maman nous faisait très souvent ces crêpes farcies au fromage blanc gratinées au four, un délice. Il s'agit d'une recette hongroise très simple : les crêpes à la mode de Hátszeg. Les Hongrois utilisent le plus souvent du fromage blanc caillé pour la farce, Maman fourrait les fameuses palacsinta (crêpes en hongrois) avec une base de petits suisses dont la texture gourmande convient à merveille à ce plat gratiné. Je n'ai pas retrouvé les proportions exactes de la recette de Maman mais je suis à peu près certaine qu'elle suivait celle d'un petit fascicule de 100 recettes qu'elle consultait souvent et qu'elle avait annoté çà et là. Par chance, je l'ai toujours. Il était à l'époque distribué par la compagnie aérienne hongroise Malév, aujourd'hui disparue. Je sais, pour en avoir discuté avec eux, que certains Hongrois ont le bonheur, comme moi aujourd'hui, d'avoir toujours ce petit ouvrage de 60 pages, et le conservent précieusement. Ingrédients pour 4 personnes 8 crêpes (voir la recette de base, idéale, sans repos) Pour la farce 200 g de fromage blanc (caillé, lisse ou petits suisses) 2 jaunes d'oeuf 120 g de sucre semoule 15 g (1 sachet) de sucre vanillé 50 g de raisins secs le zeste d'une citron jaune râpé Pour la crème du gratin 20 cl de crème fraiche liquide 2 jaunes d'oeuf 4 blancs d'oeuf 25 g de sucre semoule Une lichette de beurre (pour chemiser le plat à gratin) NB : Comme souvent, j'ai réduit un peu les doses de sucre par rapport à la recette originale. Progression Faire huit crêpes en suivant la recette que je propose, celle du chef Vigato, ultra-rapide, sans repos, inratable. Etape qui peut bien sûr être réalisée la veille. Dans une jatte, mélanger le fromage blanc ou les petits suisses, avec les jaunes d'oeuf, le zeste de citron râpé, le sucre, le sucre vanillé et les raisins secs. Etaler une belle cuillère à soupe de cette farce sur chaque crêpe, replier deux bords opposés puis les rouler en sorte de paquet allongé, genre rouleau de printemps ;). Dans un plat légèrement beurré suffisamment grand, disposer les huit crêpes afin qu'elles ne se chevauchent pas. Préchauffer le four à 180°. Dans un saladier, mélanger la crème avec le sucre et les jaunes d'oeuf. Monter les blancs en neige. Ajouter délicatement les blancs à l'appareil. Verser l'ensemble sur les crêpes et enfourner une dizaine de minutes. Dès que la surface a pris une jolie teinte noisette, c'est prêt ! Servir immédiatement.

  • Une recette originale : lasagnes aux pistaches - lasagne al pistacchio

    Rien de tel qu'un bon plat de lasagnes par temps froid. Mais pour changer du plat traditionnel à la bolognaise, voici des lasagnes aux pistaches recette italienne que j'ai découverte sur le site Giallo Zafferano. J'ai testé la recette l'hiver dernier : nous nous sommes régalés. La réalisation est assez simple et pas plus longue que des lasagnes maison classiques. Il faut juste se procurer des pistaches - non salées bien sûr ! - et prendre le temps de les émonder dans de l'eau bouillante pour mettre à nu leur fantastique couleur vert émeraude. Ingrédients pour 4 personnes Un paquet de 250 g de pâtes à lasagnes 400 g de viande de porc ou de veau haché 170 g de fromage tendre à râper type scamorza ou mozzarella sèche 100 g de pistaches non salées 10 cl de vin blanc thym, romarin... au choix 20 ml d'huile d'olive + 2 cs sel, poivre Pour la béchamel 750 cl de lait demi-écrémé 90 g de farine 40 g de beurre sel, poivre Progression Ebouillanter les pistaches quelques minutes puis les passer sous l'eau froide afin de pouvoir les émonder facilement. Bien les sécher. Râper le fromage. Pour préparer la pâte de pistache, mixer dans un robot 50 g de pistaches et 20 ml d'huile d'olive jusqu'à obtenir une une masse homogène. Réserver. Prépare une béchamel de texture souple avec le beurre, la farine, puis le lait. Saler et bien poivrer. Puis, ajouter la pate de pistaches à la béchamel et bien mélanger. On obtient une jolie coloration verte. Mettre un film alimentaire au contact et réserver à température ambiante. Dans une poêle, chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive, ajouter quelques herbes de Provence (thym, romarin...) et faire revenir la viande hachée une à deux minutes. Déglacer avec 10 cl de vin blanc. Une fois l'alcool évaporée, saler, poivrer et réserver. La viande n'a pas besoin d'être totalement cuite, elle terminera sa cuisson en lasagnes. Dans une autre poêle, verser une cuillère à soupe d'huile d'olive et ajouter les 50 g de pistaches restants. Les enrober d'huile, saler, poivrer. Réserver. En fonction du paquet de pâte à lasagnes utilisé, précuire ou non les feuilles. Pour ma part, je les ai blanchies 2 minutes dans de l'eau bouillante, puis laissées égoutter sur un torchon. Procéder au montage. Préchauffer le four à 190°. Dans un plat allant au four, déposer une couche de béchamel à la pistache puis une couche de pâte à lasagnes. Remettre une couche de béchamel, un peu de viande hachée, une poignée de pistaches et du fromage râpé. Recommencer à alterner les différentes strates trois fois et terminer par une couche de béchamel saupoudrée de fromages et des dernières pistaches. Enfourner pour environ 30 à 35 minutes. C'est prêt ! A déguster chaud ou tiède. Mon conseil Ce plat est également excellent réchauffé.

  • Coupe du monde de la pâtisserie 2023 : Japon 1er, France 2e, Italie 3e

    Le Japon a remporté la Coupe du monde de la pâtisserie 2023, devant la France et l'Italie, compétition organisée à Lyon lors du Sirha, le Salon des professionnels de la restauration et de l'hôtellerie. Plus de 50 pays ont participé aux processus de sélections nationales et continentales sur 2 ans. 20 pays ont été sélectionnés pour s’affronter lors de cette finale dont le thème était le « Changement climatique ». Les équipes candidates étaient composées de trois pâtissiers - un spécialiste de la crème glacée, un expert en sucre et un chocolatier. Elles avaient dix heures pour réaliser les 42 desserts de dégustation et 3 pièces artistiques présentés lors de ce concours dont le Président était le célèbre Chef français Pierre Hermé. 42 desserts et 3 pièces montées à réaliser en 10 heures Les desserts de dégustation étaient : 3 gâteaux entiers à partager aux chocolats “Pure Origine” Valrhona 3 entremets glacés avec purées de fruits Capfruit 26 sucettes glacées dont l’unique contrainte était de respecter la dimension « finger food » pour être dégustées en une seule bouchée 10 desserts de restaurant comprenant des produits laitiers Debic Les pièces artistiques étaient : 1 pièce artistique en chocolat, 165 cm socle compris 1 pièce artistique en sucre, 165 cm socle compris 1 pièce artistique en glace hydrique sculptée, 50 cm socle compris. C'est la 3e fois que le Japon remporte ce concours créé en 1989. Les deux dernières éditions avaient été remportées par l'Italie en 2021 et la Malaisie en 2019. La dernière victoire française remonte à 2002 sous la houlette de Christophe Michalak. "La pâtisserie mondiale se situe aujourd’hui à une croisée des chemins. Plus engagée, plus responsable, elle n’a jamais été aussi soucieuse de prendre en considération les enjeux de notre société actuelle. Le concours évolue dans ce sens, il s’adapte et agit aujourd’hui pour réduire significativement son impact environnemental. Il met en lumière une pâtisserie respectueuse de la nature et de ses spécificités, et œuvre pour la promotion d’une gourmandise affirmée, vectrice d’émotions faisant écho aux différentes richesses culturelles de notre planète", ont expliqué les organisateurs. ·

  • Boeuf bourguignon façon Thierry Marx

    Plat emblématique de la cuisine française, le boeuf bourguignon a été souvent revisité par les Grands chefs. Pour ma part, je suivais une recette des plus classiques jusqu'au jour où je suis tombée sur celle de Thierry Marx, via le site si gourmand de Julie Andrieu. Déjà adepte de son poulet rôti aussi savoureux qu'inratable et de son pot-au-feu, j'ai donc décidé d'essayer sa recette. Elle est un peu longue à réaliser mais le résultat en vaut la peine, tant sur le plan gustatif que visuel (même si nos deux présentations varient un peu...). Et comme Thierry Marx le proclame souvent : "quand c'est beau, c'est bon !" Je vous explique tous ses trucs : ils sont géniaux ! Ingrédients pour 3 à 4 personnes 800 g de viande de boeuf à braiser (Thierry Marx préconise du paleron, moi j'ai opté pour de la joue de boeuf) 1 carotte 1 gros oignon 1 branche de céleri (ou un morceau de céleri boule de même poids que la carotte) 1 vert de poireau quelques gousses d'ail 1 bouteille de vin rouge tannique (j'ai utiliser du Lirac) 1,5 l d'eau gazeuse 1 cube de jus de rôti (pour reconstituer le litre de jus de boeuf préconisé par Thierry Marx) Thym et laurier 2 cs de farine huile neutre (arachide, tournesol) Pour la garniture : 6 jeunes carottes 6 oignons nouveaux 200 g environ de champignons de Paris bouton 15 cl de vin blanc Progression La veille, ou au minimum quelques heures avant, découper la viande en gros morceaux et la mettre à mariner dans de l'eau gazeuse au frais. Riche en bicarbonate, cette eau va attendrir la viande et faire ressortir le sang contenu dans les morceaux. Pendant ce temps préparer la garniture aromatique: carotte, céleri et oignon coupés de la même façon, bouquet garni, ail. Ôter la viande de l'eau gazeuse et la déposer dans une autre jatte avec la garniture aromatique. Recouvrir de vin rouge et laisser à nouveau mariner une bonne heure au frais. Il ne s'agit pas d'imbiber la viande de vin mais juste de la condimenter, explique Thierry Marx. A l'issue de la marinade, égoutter la viande et prendre soin de bien la sécher avec du papier absorbant. Si la viande est trop humide, elle ne sera pas bien saisie. Filtrer le vin rouge. Dans une cocotte, faire rissoler la viande (en deux fois le cas échéant pour éviter que les morceaux ne se chevauchent) dans de l'huile neutre bien chaude jusqu'à obtenir une belle coloration. Saler. Pour lier la sauce, faire légèrement torréfier à sec la farine dans une poêle. Double intérêt : la farine aura plus de goût et sera plus digeste. Ajouter la garniture aromatique dans la cocotte puis saupoudrer la viande avec la farine toastée. Mélanger puis ajouter - toujours à feu vif - le vin rouge pour parvenir rapidement à ébullition. Laisser ainsi l'alcool s'évaporer. Ajouter le cube de jus de rôti et l'équivalent d'un petit verre d'eau pour faciliter la dilution du cube. Couvrir et placer au four à 200° pendant deux heures. En fin de cuisson, le bœuf doit être moelleux à souhait et la sauce, réduite, devenue nappante. Pour l'accompagnement Faire revenir à feu doux dans une poêle avec un peu de beurre, les jeunes carottes. Saler, ajouter très peu d'eau et laisser glacer lentement à couvert. Faire de même avec les petits oignons coupés en deux sur la longueur. Réserver au chaud. Laver et éplucher les champignons bouton et les cuire à part dans un peu de jus du bourguignon, prélevé de la cocotte. Attention à les garder un peu fermes. C'est prêt ! Au moment de servir, dresser dans des assiettes creuses (de préférence préalablement chauffées) quelques morceaux de bourguignon, ajouter carottes, champignons et oignons et napper de sauce. Mon conseil Le bœuf bourguignon, comme tous les plats en sauce, est bien meilleur réchauffé. Je préconise donc de le préparer la veille et de cuisiner l'accompagnement le jour même. Que les amateurs de pommes de terre se rassurent. Il est tout à fait possible d'ajouter des pommes de terre vapeur à ce délicieux plat ;) Et pour une petite note hongroise, pourquoi ne pas accompagner ce plat avec des tarhonya, ces délicieuses petites pâtes hongroises grillées

  • Tarhonya, les délicieuses petites pâtes hongroises grillées

    Les tarhonya (prononcer tôrhôgnia) sont de petites pâtes hongroises en forme de miettes fabriquées avec de la farine, de l'oeuf et de l'eau. A l'origine les ménagères hongroises les préparaient elles-mêmes, mais aujourd'hui elles sont le plus souvent achetées sèches en paquet. Moi je me fournis sur le site hongrie-gourmande. La spécificité de ce plat d'accompagnement - en garniture de paprikàs, porkolt etc. et autres plats en sauce - tient à son mode de cuisson. Il faut d'abord faire griller les pâtes avec de la matière grasse, avant de les cuire à l'eau. Cela reste pour moi un délicieux souvenir d'enfance. C'est pourquoi je partage aujourd'hui cette recette hongroise traditionnelle végétarienne avec vous. Ingrédients pour 2 personnes 160 g de tarhonya 1 cs d'huile neutre (à l'origine les Hongrois utilisaient du saindoux) eau sel Progression Chauffer l'huile dans une casserole. Y verser les tarhonya de telle sorte qu'il n'y ait pas une trop grosse épaisseur. Donc prévoir une casserole assez large. Faire griller les pâtes 2 à 3 mn à feu vif en remuant sans cesse avec une cuillère afin que chaque petite "miette" de pates brunisse bien. Lorsqu'elles sont bien bronzées, verser l'eau froide dessus (à peu près deux fois le volume des tarhonya). Remuer, saler puis baisser le feu et laisser cuire 20 à 25 minutes. La cuisson est prête lorsque toute l'eau est absorbée. Je conseille toutefois de goûter. Les pâtes doivent être gonflées et cuites, donc ne plus être craquantes, mais encore fermes. Au besoin, rajouter un peu d'eau et poursuivre la cuisson quelques minutes. C'est prêt ! Mon conseil C'est délicieux avec tous les plats en sauce hongrois, mais aussi avec un bon bourguignon bien français, comme celui de Thierry Marx

  • Poêlée de cèpes et de châtaignes dans leur coque : recette d'Alain Passard

    Un mariage de saison ton sur ton pour une recette aussi facile que délicieuse : voilà ce que propose le Chef Alain Passard, en associant dans une poêle quelques beaux cèpes frais et une poignée de châtaignes dans leur coque avec un peu de beurre. Difficile de faire plus simple et, croyez-moi, cette recette végétarienne est sublime. Ingrédients pour deux personnes 3 jolis cèpes frais 6 châtaignes 2 noix de beurre, salé si possible (sinon ajouter du sel) fleur de sel, poivre huile de noisette (facultatif) Progression Nettoyer soigneusement les cèpes et les couper en deux dans la longueur. Essuyer les châtaignes et les couper crues et non décortiquées en deux parties aussi égales que possible. Déposer une noix de beurre dans une poêle, laisser fondre et y ajouter les moitié de cèpes et de châtaignes côté chair. Laisser cuire lentement dans le beurre noisette, en appuyant de temps en temps sur les demi châtaignes afin qu'elles rissolent bien (c'est le conseil du Chef!). Ajouter en cours de cuisson la deuxième noix de beurre car le cèpe et la châtaigne absorbent le corps gras. Il est important que la cuisson soit douce et progressive. Lorsque l'enveloppe des châtaignes commence à se soulever - il faut compter 5 à 7 minutes - les retourner. Faire de même avec les demi cèpes. Laisser encore à feux doux environ deux minutes. Parsemer de fleur de sel et de poivre. Vérifier avec la pointe d'un couteau que les châtaignes sont cuites. Débarrasser et réserver. Ajouter une cuillère à soupe d'eau dans la poêle à feu un peu plus vif et racler les sucs avec une spatule pour obtenir ce nectar aux saveurs mêlées de châtaigne et de cèpe. Dresser à l'assiette les cèpes et le châtaignes et y déposer le jus de cuisson sirupeux ainsi que quelques gouttes d'huile de noisette. C'est prêt ! Mon conseil Je n'avais pas d'huile de noisette. Mais même sans, c'est un régal !

T&T tradition transmission
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