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272 éléments trouvés pour «  »

  • Pâques : Souris d'agneau confites à l'ail et pommes de terre grenaille sautées

    Pas de fêtes de Pâques sans agneau ! Pour changer du gigot et de l'épaule, cap sur des souris d'agneau. La recette que je vous propose reste indiscutablement familiale et mes fils l'adorent. Elle est rapide à préparer, pas trop grasse et délicieusement parfumée. J'y ajoute juste trois petits trucs malins :) Ingrédients pour 2 personnes 2 souris d'agneau 6 petites pommes de terre grenaille (rattes, œil de perdrix...) 1 tête d'ail Un morceau de 3 cm de gingembre frais, c'est mon 1er truc 1/2 citron jaune, mon 2e truc 1 tomate, mon 3e truc 5 cl de vin blanc 1 cube de jus de rôti (facultatif) Thym, romarin, origan... au choix 10 g de beurre huile d'olive sel, poivre Progression Badigeonner les souris d'agneau d'huile d'olive, ajouter les herbes aromatiques (j'avais de l'origan frais), saler, poivrer et laisser mariner une trentaine de minutes (ou plus). Préchauffer le four à 160°. Dans une cocotte bien chaude faire dorer les souris sur toutes les faces. Mouiller avec le vin blanc (dans lequel on aura dilué le cas échéant un cube de jus de rôti. C'est facultatif, mais moi j'adore). Pour obtenir un bon jus gouteux et plein de peps, ajouter mes trois trucs malins : - un morceau de gingembre épluché; - une tomate épluchée, grossièrement coupée; - et un demi-citron coupé en deux quarts, non épluché. Dès que ça bout, stopper le feu et mettre la cocotte munie de son couvercle au four pour 2h à 2h30 (cela dépend de l'épaisseur des souris). Vérifier de temps en temps, la cuisson et arroser les souris. Une demi-heure avant la fin de la cuisson des souris, ajouter la moitié des gousses d'ail dans la cocotte et s'occuper des pommes de terre. Laver les pommes de terre et les éplucher mais les laisser entières. Dans une casserole, mettre à chauffer un peu d'huile d'olive et le beurre et y déposer les pommes de terre. Les faire rissoler sur toutes les faces puis baisser le feu, ajouter une branche de thym, les autres gousses d'ail et laisser cuire lentement à couvert en remuant de temps en temps. Lorsque les souris sont bien confites, les débarrasser le temps de finir de faire la sauce. Ôter le gingembre et les quarts de citron et filtrer le jus de cuisson dans une passoire puis remettre la sauce obtenue dans la cocotte. Vérifier l'assaisonnement. Il est possible d'ajouter une noix de beurre pour plus d'onctuosité, mais personnellement, je préfère éviter. Lorsque les pommes de terre sont fondantes c'est prêt ! Servir à l'assiette, une souris nappée de sauce, ajouter trois gousses d'ail confites et trois pommes de terre.

  • Pâques : Œufs servis à la hongroise sur des épinards mi-soupe mi-purée - spenótfőzelék

    Et si pour Pâques, vous dégustiez en entrée des œufs à la hongroise, sur un lit de purée d'épinards ! Dans certaines familles hongroises, ce plat était dégusté le Jeudi Saint : c'était le "zöld csütörtök", le "jeudi vert". Vous pourriez penser, à la lecture de cette recette, que ce sont de classiques épinards béchamel. Et bien pas tout à fait. Car la spécificité des épinards à la hongroise tient au fait qu'il s'agit d'une espèce de soupe épaisse. Et de fait, on les sert souvent dans une assiette creuse, surmontés d'un oeuf - au plat, mollet ou dur. Papa en raffolait. Mais dans la recette de Maman, les épinards avaient une consistance entre purée et soupe, et ils accompagnaient le plus souvent un rôti, de porc par exemple. Je vous propose donc la recette de Maman, moins liquide qu'une soupe mais bien davantage que les traditionnels épinards français à la crème. Pour 3 à 4 personnes 1,5 kg d'épinards frais 30 g de beurre 40 g de maïzena Environ 500 ml de lait 2 gousses d'ail noix de muscade râpée sel, poivre en accompagnement : un oeuf dur ou mollet par personnes Progression Equeuter et laver soigneusement les épinards. Dans une marmite d'eau bouillante salée, jeter les épinards et les laisser cuire à découvert 2 à 3 minutes maximum. Les égoutter, les laisser refroidir, puis les presser un peu et les passer au mixer. Les réserver le temps de préparer la béchamel. Faire une béchamel classique avec le beurre, la maïzena et le lait. Saler, poivrer et râper de la noix de muscade (moi j'en mets beaucoup, j'adore). Eteindre le feu et ajouter 2 gousses d'ail hachées. Mélanger les épinards hachés à la béchamel et réchauffer à feu doux. Le cas échéant, ajouter un peu de lait (ou de crème liquide) pour obtenir la texture souhaitée. C'est prêt ! Faire cuire les oeufs durs ou mollets, au choix, les écaler puis les couper en deux et les ajouter dans chaque assiette, sur le lit d'épinards ! Mon conseil Ne pas faire trop bouillir le mélange épinard-béchamel si vous voulez conserver la belle couleur verte.

  • La typique recette hongroise de soupe aux choux : káposztaleves

    La soupe aux choux hongroise - káposztaleves (prononcer kaposstààlèvèche) - se décline de différentes façons suivant les régions et les familles : le plus souvent avec de la viande de porc mais aussi sans, en recette végétarienne. Les épices varient aussi : avec ou sans carvi, aneth, etc. Elle peut aussi se cuisiner à la façon transylvanienne : erdély káposztaleves, qui se rapproche de ma recette. Bref, chaque famille a la sienne qui est forcément... la meilleure ;) Ingrédients pour 4 personnes 1 chou vert lisse ou frisé 1 oignon 1 grosse carotte Un morceau de lard coupé en lardons Un morceau de saucisson hongrois (à défaut du chorizo) piquant ou pas selon les goûts 2 cs de crème fraiche 1 cc de farine de maïs 1 cc de carvi 1 cs de paprika 1 cs d'huile neutre sel poivre Progression Couper le lard en lardons et le saucisson en rondelles. Eplucher et émincer grossièrement l'oignon. Laver, éplucher et couper la carotte en rondelle d'un demi cm. Laver et découper le chou en lanières de taille moyenne. Dans une large cocotte, faire revenir l'oignon et les lardons avec l'huile sans coloration. Hors du feu (le paprika ne doit jamais brûler) ajouter les rondelles de carottes, le carvi, le paprika et mouiller avec de l'eau à hauteur. Laisser cuire 3 à 4 minutes. Puis ajouter les rondelles de saucisson et le chou. Remettre de l'eau à niveau du chou. Porter à petite ébullition. Couvrir et laisser cuire à feu doux environ 20 minutes, en remuant de temps en temps. Pendant ce temps, dans un petit bol, verser la crème fraiche et la mélanger avec la farine de maïs. Réserver. Lorsque le chou est bien cuit, façon pörkölt, ajouter une poignée d'aneth ciselée (fraîche ou congelée), remuer et rectifier l'assaisonnement en sel et poivre. Prélever une demi-louche du liquide de la soupe et le verser dans le bol de crème pour délayer l'ensemble. Reverser ensuite le tout dans la soupe et laisser cuire une à deux minutes pour épaissir, comme pour terminer un paprikas. C'est prêt ! Servir dans des assiettes creuses préalablement chauffées si possible. Mon conseil Cette soupe est encore meilleure réchauffée. Certaines recettes proposent des morceaux de porc plutôt que ma version lardons, saucisson. Il est tout à fait possible de ne pas ajouter le mélange crème-farine de maïs pour un résultat plus liquide certes mais aussi plus léger. Enfin, les Hongrois aiment bien servir cette soupe avec de grosses tranches de pain de campagne... A vous de voir ;)

  • Choux de Bruxelles braisés aigre-doux aux pignons et raisins secs

    Voici une recette originale pour cuisiner les choux de Bruxelles différemment de leur sempiternel accompagnement de lardons. Avec une saveur légèrement aigre-douce et un peu de croquant, on obtient un plat d'accompagnement simple, sain et facile à associer avec une viande ou un poisson, ou à consommer bien sûr tel quel en plat végétarien. Voici son secret. Ingrédients pour 2 personnes 500 g de choux de Bruxelles L'équivalent d'une cuillère à soupe de pignons L'équivalent d'une cuillère à soupe de raisins secs huile d'olive aneth (facultatif) sel poivre Progression Nettoyer les choux de Bruxelles en ôtant la base et les premières feuilles, si elles sont abîmées. Les laver puis couper éventuellement les plus gros choux en deux. Porter une casserole d'eau salée à ébullition et y plonger les choux pendant environ 5 minutes. Ils doivent être seulement blanchis, c'est-à-dire mi-cuits car leur cuisson se terminera à la poêle. Egoutter et, si possible, les verser quelques secondes dans une jatte d'eau glacée, afin qu'ils conservent leur jolie teinte vert clair. Egoutter à nouveau. Dans une petite poêle, torréfier 1 minute les pignons. Dans une sauteuse, chauffer l'huile d'olive puis y déposer les choux de Bruxelles, poivrer et mélanger pour bien les enrober de matière grasse. Couvrir et poursuivre la cuisson encore environ cinq minutes (cela dépend de la taille des choux). Vérifier que les choux soient bien tendres avec la pointe d'un couteau puis ajouter les raisins secs et les pignons. Mélanger l'ensemble à feu très doux. Rectifier l'assaisonnement et ajouter un peu d'aneth frais ou surgelé (c'est facultatif, mais moi j'adore). C'est prêt ! Mon conseil J'aime beaucoup associer cette recette de choux de Bruxelles avec un poisson. Mais elle accompagne aussi les volailles et les viandes, bien sûr.

  • Risotto al telefono

    Le "risotto au téléphone", curieux nom pour cette recette typiquement italienne. L'explication est toute visuelle : lorsque le risotto est terminé, les fils du fromage fondu s'étirent tels... les fils du téléphone (enfin des téléphones d'antan, bien sûr). Une vraie recette du placard, toute simple, que j'adore. Une recette végétarienne qui a tout bon ! Ingrédients pour 4 personnes 320 g de riz à risotto (carnaroli pour moi) 1 échalote 200 g de coulis de tomates (en bouteille ou bocal) 120 de mozzarella ferme (type à pizza) ou de scamorza nature ou fumé 1,5 l de bouillon de légumes ou de volaille (fait maison ou en cube) 1 cs d'huile d'olive sel, poivre marjolaine (si possible) parmesan râpé Progression Faire revenir sans coloration l'échalote finement ciselée avec l'huile d'olive dans une casserole. Ajouter le riz et mélanger deux à trois minutes jusqu'à ce que les grains deviennent translucides. Ajouter alors le coulis de tomates, mélanger à nouveau, puis commencer le risotto. Le secret du risotto est simple : il faut prendre son temps. Mouiller le riz à hauteur avec une louche de bouillon bien chaud, remuer sans cesse jusqu'à absorption du liquide puis recommencer encore et encore. Au bout d'environ 18 à 20 mn, tout le bouillon aura été versé progressivement et le riz gonflé sera presque cuit. Ajouter alors le fromage coupé en petits cubes d'1 cm et mélanger à nouveau énergiquement. Il se formera petit à petit... les fils du téléphone, signe que le risotto est prêt. Parsemer de feuilles de marjolaine fraîches, si possible (je n'en avais pas). Servir bien chaud avec une touche de parmesan râpé. Mon conseil Le site de Giallo Zafferano d'où j'ai tiré la recette, indique que le risotto se conserve 3 à 4 jours au frigo. Personnellement, je le déconseille : un risotto se déguste à la minute. Toutefois, s'il en reste, on peut évidemment le réchauffer le lendemain, de préférence au micro-ondes, pour éviter qu'il ne se dessèche.

  • Salade tiède de lotte au paprika : la recette saine et légère aux saveurs de Hongrie

    Vous trouverez plusieurs recettes de lotte sur mon blog car j'adore cuisiner ce poisson à la chair savoureuse. Certes il est plutôt cher, mais hormis l'os central, il n'y a pas d'arêtes donc pas de déchet. De plus, même ceux qui ne sont pas fans de poisson, comme certains enfants, apprécient généralement la lotte pour sa chair blanche et ferme. Voici donc une nouvelle recette aux saveurs hongroises - le paprika ;) - avec ce délicieux poisson. C'est une recette saine et légère, rapide et facile à réaliser. Elle peut aussi bien être servie en plat au déjeuner, qu'en entrée (en réduisant alors les proportions). Ingrédients pour 2 personnes 400 g de lotte (une fois l'os central ôté) 2 belles poignées de mesclun Quelques olives violettes (idéalement de kalamata) 1/2 oignon rouge huile d'olive 2 cs de jus de citron poivre (de Timut si possible) paprika en poudre sel Progression Laver et essorer la salade et la réserver. Couper la lotte en tronçons de 4 cm environ. Les saler. Préchauffer le four à 80°. Dans une poêle, chauffer à feu plutôt vif une cuillère à soupe d'huile d'olive et y déposer les morceaux de lotte. Les retourner au bout de 2 mn et poursuivre la cuisson encore 2 mn. Il faut que la lotte soit saisie et très légèrement blondie mais il ne faut surtout pas la cuire trop longtemps sinon elle devient caoutchouteuse. Poivrer généreusement, si possible avec du poivre de Timut au parfum citronné. Débarrasser la lotte sur un plat tapissé d'essuie-tout, afin que l'eau qui sera lâchée par la lotte soit absorbée. Parsemer de paprika puis maintenir le poisson au chaud au four. Réserver la poêle qui a servi à la cuisson du poisson. Eplucher et émincer en fines rouelles l'oignon rouge. Si possible, dénoyauter les olives. Faire une petite émulsion avec 1 cs de jus de citron, du sel et un peu d'huile d'olive, la verser dans la salade et mélanger. Dresser cette salade dans les assiettes, ajouter les rouelles d'oignon et les olives. Au moment de servir, réchauffer la poêle ayant servi à cuire la lotte et déglacer les sucs avec une autre cuillère à soupe de citron pour obtenir un délicieux. Sortir les morceaux de lotte du four et les déposer sur les assiettes garnies de la salade puis verser délicatement le jus parfumé de la poêle sur le poisson. C'est prêt ! A déguster immédiatement.

  • Cordon bleu di zucca - butternut façon cordon bleu

    Cette petite recette italienne est toute nouvelle pour moi. Trouvée sur le site Giallo Zafferano elle m'a tentée. Je l'ai essayée tout récemment, nous l'avons beaucoup aimé, donc je la partage. Surprenant d'ailleurs qu'elle soit italienne avec le nom très français de "cordon bleu", mais c'est ainsi. Deux tranches de butternut fourrées de jambon blanc et de fromage fondant et panées. Un délice. Facile à faire, cette recette économique ne peut que ravir petits et grands. Sans jambon, ce cordon bleu régalera les végétariens. Ingrédients pour 2 personnes 1 butternut moyen 125 g de scamorza fumé ou provolone ou mozzarella 2 à 3 tranches fines de jambon blanc 2 à 3 oeufs (suivant grosseur) 150 g environ de chapelure herbes de Provence sel et poivre huile neutre (tournesol, pépins de raisin, isio 4...) Progression Eplucher le butternut et débiter la partie sans graine en tranches d'environ 1/2 cm. (Garder le reste de la courge pour un potage de légumes par exemple). Battre les œufs en omelette. Saler et poivrer. Mélanger dans une assiette creuse la chapelure et les herbes de Provence. Débiter le fromage en fines tranches. Confectionner les cordons bleus en disposant un peu de jambon, du fromage entre deux tranches. En serrant fermement le cordon bleu, le passer dans le jaune d'oeuf, en ayant soin d'en mettre aussi sur les côtés, puis dans la chapelure. Renouveler l'opération : jaune d'oeuf puis chapelure. Pour finir, tasser la chapelure avec la paume de la main afin qu'elle adhère bien, y compris sur les côtés. Mettre à chauffer dans une grande poêle environ 2 cm d'huile. Lorsqu'elle est bien chaude, y déposer les cordons bleus. Laisser cuire sans les toucher 3 mn, puis retourner à l'aide d'une spatule et poursuivre encore 3 mn de l'autre côté. Pendant ce temps - facultatif mais préférable pour que les cordons bleus ne soient pas trop gras - préchauffer le four à 100°. Débarrasser les cordons bleus sur un plat allant au four garni de papier absorbant, et laisser reposer au chaud environ 5 mn (ou plus). C'est prêt ! Servir bien chaud avec une salade. Mon conseil Les cordons bleus peuvent attendre à four tiède un quart d'heure, ils n'en seront que plus croustillants, mais pas au-delà, ils se dessècheraient.

  • Escalope de veau à la crème et au paprika de Maman

    Quand Maman cuisinait les escalopes de veau à la crème, recette bien française, elle y ajoutait sa touche hongroise, le paprika. Cela donnait un plat délicieusement bon et si joliment coloré. Voilà donc sa recette, rapide et simple à réaliser. Ingrédients pour 2/3 personnes 6 petites escalopes bien aplaties (ou 3 coupées en deux) 2 cs de paprika 15 cl de vin blanc 100 g de crème fraîche 25 g de beurre + 1 cc d’huile neutre (type tournesol) sel et poivre Progression Taper les escalopes avec un aplatisseur ou à défaut avec le dos d’une louche, afin qu’elles soient bien fines. Faire fondre le beurre (et la cuillère à café d’huile pour éviter que le beurre ne brûle) dans une poêle bien chaude, et y faire saisir les escalopes. Attention, puisqu’elles sont fines, elles doivent êtres saisies en une ou deux minutes maximum de chaque côté. Saler et poivrer. Les réserver sur une assiette puis déglacer la poêle avec le vin blanc. Gratter avec une cuillère en bois pour décoller les sucs de la viande, ajouter le paprika et mélanger. Ajouter ensuite la crème fraîche et mélanger à nouveau sans laisser bouillir pour obtenir cette couleur moka, caractéristique d’une sauce crémée ou le paprika et le jus de viande s’unissent. Dernière étape : remettre les escalopes dans la poêle, à feu très doux, et les napper de sauce. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire. C’est prêt ! Maman les servait avec du riz blanc ou éventuellement des pâtes. Personnellement, je préfère – caloriquement parlant – les accompagner de légumes verts ou d’une poêlée de champignons de Paris.

  • Râble de lapin à la bière farci aux pruneaux

    Voici une recette que j'adore réaliser, même si, il faut bien l'avouer, elle nécessite un petit tour de main pour désosser les râbles avant cuisson. Mais c'est un coup à prendre et pour le reste la recette est facile. Elle a le double avantage d'être très diététique - le lapin est une des viandes les plus maigres qui soit - et d'une saveur exquise. Dans le panel de mes recettes françaises maison, elle figure en très bonne position. Les morceaux de râble désossé sont farcis de pruneaux - mais ça marche avec d'autres fruits secs comme l'abricot par exemple - puis ficelés en paupiette. Le résultat est aussi délicieux à déguster qu'appétissant. Ingrédients pour 2 personnes 2 demi-râbles de lapin 1 verre de bière blonde 1 oignon 1 carotte 4 pruneaux 1/4 litre de bouillon de volaille laurier, thym huile d'olive sel, poivre Progression Désosser les 2 demi-râbles de lapin. On obtient ainsi 4 morceaux. Aplatir éventuellement la partie plus charnue en l'ouvrant en portefeuille. Au centre de chaque morceau, déposer un pruneau dénoyauté et saler l'intérieur légèrement. Refermer le morceau, telle une paupiette. Ficeler chaque paupiette puis réserver au frais. Préparer le jus. Dans une casserole faire revenir dans de l'huile d'olive l'oignon et la carotte coupés en gros morceaux ainsi que les carcasses de râble de lapin. Mouiller avec la bière et laisser l'alcool s'évaporer. Ajouter ensuite le bouillon de volaille et laisser mijoter à couvert environ 30 minutes. Filtrer la sauce ainsi obtenue. Saler et poivrer. Remettre dans la casserole après avoir réserver une louche - pour cuire les paupiettes un peu plus tard- et laisser réduire le reste à feu vif pour obtenir un jus très concentré et sirupeux. Le réserver au chaud. Dans une poêle, verser un peu d'huile d'olive et faire revenir les paupiettes de lapin sur toutes les faces. Ajouter la louche de sauce réservée, baisser le feu et laisser cuire à couvert une dizaine de minutes en retournant les paupiettes de temps à autre. C'est prêt ! Couper délicatement la ficelle des paupiettes avec des ciseaux de cuisine, puis trancher chacune des paupiettes en trois morceaux. Servir à l'assiette, avec de la purée de céleri par exemple. Présenter les morceaux de face afin que les paupiettes découpées laissent apparaître au centre le pruneau et verser autour le jus. Mon conseil Ce plat peut se préparer à l'avance car le lapin se réchauffe très bien. Dans ce cas, laisser les paupiettes cuites dans la casserole, réchauffer et découper au dernier moment. Réchauffer à part le jus sirupeux et le verser au dernier moment dans les assiettes.

  • Rizskoch, le gâteau de riz traditionnel hongrois

    Aujourd'hui c'est Mardi gras ! Mais si pour changer des crêpes, si vous faisiez en dessert une recette hongroise : le rizskoch ! C'est le gâteau de riz hongrois qui a bercé mon enfance. Très simple et économique, la recette connait quelques variantes suivant les familles, notamment pour l'accompagnement. Maman servait traditionnellement ce dessert avec du sirop de fraises ou parfois une sauce chocolat. Les Hongrois le servent le plus souvent avec de la confiture et saupoudrent de sucre glace le dessus. J'ai reconstitué la recette de Maman en réduisant un peu la teneur en sucres, pour le reste je suis restée fidèle à notre tradition. C'est un gâteau qui ne peut que faire l'unanimité, notamment auprès des enfants. Ingrédients pour 4 à 6 personnes 200 g de riz 800 ml de lait 200 ml d'eau 1 gousse de vanille 50 g de sucre semoule 5 oeufs Pour la sauce chocolat (facultatif) 250 g de très bon chocolat noir à 70% (Valrhona par exemple) 10 cl de crème fraîche épaisse +/- 10 cl d’eau tiède Progression Mettre le lait dans une casserole et y ajouter une gousse de vanille grattée. Verser l'eau, puis le riz, et mettre à chauffer à feu modéré en remuant régulièrement afin que le riz n'attache pas. Au bout d'une vingtaine de minutes, le riz est cuit et a absorbé le liquide. Débarrasser et laisser tiédir. Préchauffer le four à 180°. Séparer les blancs des jaunes. Ajouter les jaunes d'œufs et le sucre au riz et mélanger. Battre les blancs en neige et les ajouter au riz. Mélanger délicatement pour ne pas casser les blancs. Badigeonner un plat allant au four d'un peu de beurre et y verser la préparation de riz. Enfourner pour 40 à 60 minutes, en fonction de la forme du plat. Lorsque la surface est bien dorée, c'est prêt ! Démouler et laisser refroidir. Sauce au chocolat (facultatif) Chauffer la crème fraîche dans une casserole. Lorsqu’elle bout, arrêter le feu, jeter immédiatement les morceaux de chocolat dans la casserole et remuer jusqu’à ce qu’ils soient fondus. Ajouter ensuite petit à petit l’eau tiède jusqu’à obtention de la texture souhaitée. La laisser refroidir à température ambiante. Déguster le rizskoch froid, avec de la confiture ou un sirop de fruits rouges ou... gourmandise suprême, avec une sauce chocolat.

  • Célerisotto, le risotto de céleri à l'italienne

    Le célerisotto, vous connaissez ? Oui, peut-être celui d'Alain Passard, cuisiné avec de la crème et du lait. Mais moi je vous propose un célerisotto à l'italienne, c'est-à-dire cuisiné comme un "vrai" risotto italien, sauf que le riz arborio est remplacé par du céleri. Je n'ai rien contre la recette du Chef Passard, délicieuse, mais je préfère ma version italienne à l'huile d'olive et au parmesan. Simple, rapide, savoureuse, cette recette italienne est un accompagnement pour toutes sortes de viande, poisson, volaille ou tel quel, évidemment pour une cuisine végétarienne. Ingrédients pour 2 personnes 400 g de céleri-rave dit céleri boule 1/2 verre de vin blanc (environ 5 cl) 30 cl de bouillon de volaille (ou de légumes en version végétarienne) 1 échalote 20 g de parmesan râpé sel, poivre (de Kampot rouge si possible) huile d'olive Progression Peler le céleri et le hacher grossièrement. Il est possible de le faire au mixer. Il faut alors donner quelques pulsations rapides jusqu'à obtenir des morceaux de la taille de grains de riz, mais pas plus fin, sinon à la cuisson on obtient... de la purée :( Dans une casserole, faire suer à feu doux pendant 2 minutes une échalote ciselée avec une cuillère à soupe d'huile d'olive. Ajouter le céleri et remuer avec une spatule pendant une minute pour que le légume s'imprègne de l'huile. Saler, mais pas trop car le bouillon et le parmesan le sont déjà. Sur feu moyen/vif, verser le vin blanc, mélanger puis laisser l'alcool s'évaporer avant d'ajouter une partie du bouillon, tel un risotto classique, à hauteur du céleri. Mélanger jusqu'à ce que le liquide soit absorbé puis ajouter encore du bouillon et continuer. Attention, la cuisson est beaucoup plus rapide que pour un risotto de riz. Compter 4 à 5 minutes maximum, suivant la taille des "grains" de céleri. Dès que le céleri est cuit, arrêter le feu, ajouter le parmesan râpé et mélanger vigoureusement pour obtenir la texture crémeuse d'un risotto classique. C'est prêt ! Débarrasser dans un plat de service et poivrer généreusement avec un poivre bien parfumé comme le kampot rouge, par exemple.

  • Entrée de fête : mousse aux deux saumons et coulis de tomates minute

    Voici une entrée aussi festive que simple à réaliser, idéale pour le repas de la Saint Valentin. Je tiens la recette de ma sœur Jacqueline qui la proposait dans son restaurant français étoilé en Espagne. Elle se prépare à l'avance, ce qui est bien commode, pour un démoulage au dernier moment. En outre, elle ne nécessite pas d'avoir un tour de main de pro. Effet bluffant garanti pour les yeux et pour les papilles. Ingrédients pour 2 personnes 2 belles tranches de saumon fumé (ou 4 si elles sont petites) soit environ 200 g 50 g de pavé de saumon ultra frais sans la peau 3 cl de crème fraîche liquide Le zeste d'un demi citron jaune caviar ou œufs de lump noir pour la décoration (facultatif) 3 tomates de taille moyenne 2 cs d'eau 1 cc d'huile d'olive aneth (frais ou surgelé) sel poivre Progression Tapisser deux ramequins avec les tranches de saumon fumé en ayant soin de mettre la partie centrale, la plus belle, au fond, c'est celle qui apparaîtra lorsque les dômes de saumon seront démoulés. Il faut que les extrémités dépassent légèrement des côtés afin de pouvoir les replier ensuite sur la préparation. Ôter le surplus et réserver le pour la mousse. Si les tranches de saumon ne sont pas assez larges, il suffit d'en superposer deux en veillant toujours à ce que la partie centrale soit la plus belle. Dans un robot, mettre les chutes de saumon fumé, le saumon frais grossièrement coupé, le zeste du demi citron, quelques gouttes de jus de citron, la crème fraîche, l'aneth et poivrer généreusement. Mixer par à-coups jusqu'à l'obtention d'une mousse homogène où peuvent subsister quelques morceaux. Rectifier l'assaisonnement avec un peu de sel si besoin. Garnir les ramequins de cette préparation et rabattre les extrémités. Filmer et réserver au frigo jusqu'au moment de servir. Laver les tomates, les couper en quartiers et les évider. Inutile d'ôter la peau. Mettre dans le blender, ajouter du sel, du poivre blanc, deux cuillères à soupe d'eau, la cuillère à café d'huile d'olive et mixer. Réserver au frigo dans un pot recouvert de film alimentaire. Au moment de servir, démouler les dômes au centre des assiettes, décorer avec un peu de caviar ou d'œufs de lump et une lamelle de suprême de citron. Emulsionner le coulis de tomates et le verser immédiatement autour des dômes de saumon. C'est prêt ! Seule petite mise en garde : ce coulis minute frais doit être émulsionné juste avant le dressage, et l'entrée doit être servie aussitôt, sinon il se dissocie vite.

T&T tradition transmission
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