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- Galuska ou spätzle les fameuses pâtes hongroises
Incontournables pour accompagner les différents plats hongrois en sauce de paprika comme les pörkölt et paprikas, les galuska (terme hongrois – prononcer « galouchka ») ou spätzle (terme germanique – prononcer « chpètzleu ») sont ces petites pâtes maison que l’on prépare et cuit au dernier moment. C’est un jeu d’enfant ! Chez nous, on les a toujours appelés « chpètzli »… mystère de la transmission orale ! Le rituel était immuable : Maman appelait l’une d’entre nous au dernier moment à la cuisine pour l’aider à les déposer délicatement dans l’eau frémissante. A deux ça allait plus vite ! J’ai continué à appeler Thibault ou Tristan en cuisine au dernier moment pour m'aider. Très récemment, j’ai trouvé sur internet un petit ustensile tout simple, en provenance directe de Hongrie, qui permet de les faire en un clin d’œil. Voici donc la recette à la façon de Maman, puis avec l’aide de cet appareil. Ingrédients pour 2 personnes 1 œuf 200 g de farine +/- 100 ml d’eau 1 pincée de sel Progression Dans une jatte, verser la farine, l’œuf et le sel. Mélanger en ajoutant progressivement l’eau pour arriver à une texture collante comme sur la photo. Inutile de laisser reposer, la pâte est prête. Porter de l’eau salée à ébullition dans une casserole puis : Selon la technique de Maman, prendre une grande cuillère, la tremper dans l’eau (afin qu'ensuite la pâte ne colle pas dessus) puis façonner des quenelles aussi petites que possible, en les déposant une à une dans l’eau bouillante. Elles se détachent toute seule au contact de l'eau. Recommencer jusqu’à épuisement de la pâte. Remuer de temps à autre l’eau pour éviter qu’elles n’attachent. Les galuska alias spätzle tombent au fond de l’eau et remontent très vite à la surface, signe qu’elles sont cuites. Les égoutter alors immédiatement dans une passoire puis les remettre dans la casserole. Elles sont prêtes. Avec l’ustensile adéquate, sorte de plaque métallique trouée, c’est beaucoup plus rapide. De plus les quenelles sont toutes petites, ce qui normalement constitue la quintessence de ces petites merveilles… Poser la plaque sur la casserole d’eau frémissante et y verser toute la pâte en une seule fois. Puis avec la petite corne (fournie avec l’appareil), racler la pâte par des mouvements de va-et-vient pour la faire s’écouler à travers les trous dans l’eau bouillante. Les petites galuska remontent très vite à la surface, signe qu’elles sont cuites. Les égoutter. c’est prêt. Les livres de cuisine hongroise préconisent de les passer sous l'eau chaude - afin qu'elles ne collent pas entre elles - puis de les mélanger à de la matière grasse chaude. Les plats en sauce étant suffisamment gras, Maman ne le faisait jamais, moi non plus. Il ne reste plus qu'à les dresser dans l'assiette avec pörkölt ou paprikàs. Mon conseil Maman a toujours fait nos spätzle à la cuillère. A l’époque, se procurer l’ustensile hongrois n’était pas évident (internet n'existait pas !). Alors évidemment, cette petite grille rend la tâche plus aisée, mais ce n’est franchement pas indispensable. Et si les galuska à la cuillère sont plus gros que la recette authentique hongroise ne le préconise, moi, franchement, je les préfère comme ça.
- Paprikás, pörkölt et variantes
L’heure est venue pour moi de faire une terrible mais indispensable révélation. Chers enfants, chers neveu et nièce, chers amis, le paprikás (prononcer paprikache) que nous avons dégusté, année après année ensemble, qu’il ait été au poulet, au veau, au boeuf ou au porc… n’en n’était pas un. Il s’agissait en fait – roulement de tambour – de pörkölt (prononcer peurkeult). Mais je précise que moi aussi j’ai longtemps crû que ce que Maman nous cuisinait si régulièrement était du paprikás. Las ! Il s’agissait de pörkölt. J’ai découvert le pot aux roses en parcourant des livres de cuisine hongroise. La différence – infime, précisons-le tout de même – réside en la toute fin de la recette, puisque le vrai paprikás est un pörkölt auquel on ajoute un mélange de farine et de crème aigre. Vous me suivez ? Bref, voici donc la recette de pörkölt de Maman, alias notre paprikás à nous. Ingrédients pour 2 personnes 200 g de porc ou veau (dans l’épaule par exemple) ou de bœuf (type rumsteak), ou 1 poulet coupé en morceaux d'environ 2 à 3 cm, ou encore de pommes de terre, en version végétarienne 1 oignon 1 cs de paprika doux « édes » (fabriqué en Hongrie de préférence) ou moitié-moitié avec du paprika fort « csipös »… si on aime 1 grosse tomate pelée et épépinée (ou à défaut 1/2 cc de concentré de tomates + 1 cs d’eau) 1 petit verre de vin blanc (bon, ça c’était le truc de Maman, aucune recette hongroise ne le mentionne, mais j’adore) huile neutre type tournesol ou pépins de raisin (à l'origine la cuisine hongroise était au saindoux mais même Maman l'avait abandonné) sel Progression Couper la viande en cubes de 2 à 3 cm. Eplucher et émincer finement ou mixer l’oignon puis le faire revenir dans une casserole avec l’huile. Hors du feu ajouter le paprika puis la viande puis remettre sur le feu et mélanger brièvement. Verser le vin puis, à feu vif, faire évaporer l’alcool en remuant sans cesse. Baisser le feu, ajouter la tomate coupée en morceau ou le concentré de tomates (dans ce cas additionné de l’équivalent d’une cuillère à soupe d’eau). Laisser mijoter à feu doux une vingtaine de minutes, cela dépend de la grosseur des morceaux. Le pörkölt est prêt lorsque la viande est bien tendre et que la sauce a pris une belle couleur ambrée. A ce stade, quelle que soit la viande utilisée, il y a trois variantes possibles : Pörkölt traditionnel. Il se déguste tel quel avec des galuska ou spätzle (phonétique familiale : « chpètssli »). Le « véritable » paprikás. Il faut alors ajouter en fin de cuisson du pörkölt, un mélange composé d’une cuillère à soupe de farine dilué dans un peu d’eau. Porter à ébullition 2 mn, ce qui donnera à la sauce une consistance plus épaisse. Puis ajouter au moment de servir 2 cuillères à soupe de crème aigre (difficile à trouver en France, donc à remplacer par de la crème fraîche épaisse entière), sans laisser bouillir. A déguster également avec les galuskas/spätzle. Paprikás au riz (plat spécial de Maman). Ajouter au pörkölt du riz, remuer puis couvrir d'eau à hauteur, porter à petite ébullition et laisser cuire lentement à l’étouffée jusqu'à absorption complète du liquide. Mon conseil Le « vrai » paprikás est un plat délicieusement onctueux mais très riche. Le pörkölt, plus léger, n’a rien à lui envier car la saveur du paprika y est plus intense. Au final, c’est vraiment une affaire de goût... et un peu aussi de calories.
- Potatoes au four
Un accompagnement idéal pour mon hamburger et ketchup maison, bien sûr, les potatoes au four font aussi merveille avec une grillade, un rôti en cocotte, une omelette ou des moules marinières. Hyper simples et rapides à préparer, elles sont inratables et bien moins caloriques que les classiques frites. Ingrédients pour 3 personnes 6 pommes de terre moyennes de type celtiane, amandine ou roseval 2 cs d'huile d'olive 1 cc de paprika 1 cs d'herbes de provence sel, poivre Progression Laver soigneusement les pommes de terre, les essuyer puis les couper par la longueur en six. Dans un sac plastique, style sac à congélation, mettre l'huile d'olive, les épices le sel et le poivre. Ajouter les pommes de terre, refermer le sac et secouer vigoureusement et laisser reposer au moins 15 minutes. Préchauffer le four à 200°. Disposer les potatoes sur une plaque et enfourner pour 30 minutes. Remuer une ou deux dois la plaque pendant la cuisson. C'est prêt ! Mon conseil Ce mode de cuisson s'adapte à de nombreux autres légumes, racines notamment. Je cuisine souvent un mélange de carottes, céleri rave, potimarron, navets, le tout coupé en gros tronçons, avec quelques grosses échalotes et gousses d'ail, non épluchées. C'est facile, goûteux et diététique. A présenter tel quel sur la table !
- Tiramisu : la meilleure des recettes
Le tiramisu classique – donc avec du café et du cacao – est selon moi, le seul, le vrai, l’unique, le meilleur. Encore faut-il que le dosage des ingrédients soit parfait. Ni trop sucré, ni pas assez, ni trop mou ni trop pâteux, aux arômes de café subtils mais pas prédominants… bref ! Voici la meilleure des recettes, trouvée sur le site italien Giallo Zafferano (jaune safran), que j’adore. Ingrédients pour 6 à 8 personnes 500 g de mascarpone 500 g de biscuits à la cuillère 6 à 7 tasses de café espresso très fort 100 g de sucre 4 oeufs Un peu de poudre de cacao amer Progression Préparer 6 à 7 tasses de café espresso très fort. Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Fouetter les jaunes avec les sucres jusqu’à ce que le mélange blanchisse puis Incorporer le mascarpone. Monter les blancs en neige et les incorporer au mélange. Une fois le café tiédi et versé dans un plat, en imbiber rapidement les biscuits à la cuillère. Procéder au montage Tapisser le fond d’un plat en verre d’une couche de biscuits imbibés, bien serrés côte à côte. Verser la moitié de la préparation au mascarpone par-dessus et l’étaler. Puis remettre une 2e couche de biscuits imbibés. Recouvrir du reste de la préparation au mascarpone. Filmer et mettre au frais, de préférence la veille, mais au minimum 12 heures avant. Au moment de servir, recouvrir le tiramisu de cacao, en le saupoudrant à travers une passoire. Il n’y a plus qu’à servir !
- Mes tomates farcies
La recette des tomates farcies est dans toutes les familles, chacune avec son histoire, sa spécificité au gré du temps et des régions. Moi j'ai toujours reproduit celle, franco-italienne, de Maman. Non, elle n'utilisait pas des restes de viande cuite mais de la viande de porc fraîche (et surtout pas de la chair à saucisse trop forte en goût). Non, sa recette n'avait rien à voir avec les petits farcis du sud de la France - que j'adore par ailleurs. Je garde un souvenir tout en tendresse des tomates de Maman, qu'elle accompagnait de pâtes au beurre, parsemées de fromage râpé et d'une petite sauce tomate expresse maison. Bref, un plat maternant. Enfant, j'avais un faible pour les chapeaux bien grillés des tomates et je me souviens que - petite fille gâtée - je quémandais ceux de toute la famille qui me les donnait toujours... Ingrédients pour 2 personnes 4 belles tomates 300 g de viande de porc maigre haché (par le boucher) 50 g de mie de pain rassis 5 cs de lait 1 oeuf 1 gousse d'ail persil huile d'olive 2 cs de vin blanc 1 cc de sucre sel, poivre Progression Laver les tomates puis couper les chapeaux sur un quart de leur hauteur. Vider-les, mettre un peu de fleur de sel à l'intérieur, les retourner sur une planche recouverte de papier absorbant et laisser reposer (dégorger) environ 30 mns. Pendant ce temps, mélanger dans une jatte le porc haché avec l'ail pilé, la mie de pain (préalablement trempée dans le lait puis exprimée), l'œuf, le persil (il faut être généreux avec le persil), sel et poivre. Si possible, filmer et laisser reposer une dizaine de minutes au frigo pour que toutes les saveurs se mélangent. Préchauffer le four à 210°. Mettre les tomates dans un plat à gratin, les garnir de la farce et asperger d'huile d'olive. Ne pas mettre tout de suite les chapeaux sur les tomates. Enfourner pendant une heure mais au bout de 20 mns, quand la farce aura commencé à blondir, baisser le four à 200°, ajouter les chapeaux et quelques gouttes d'huile dessus. Terminer la cuisson. Sauce tomate express Ne surtout pas jeter la chair qui a été retirée des tomates. La couper grossièrement au couteau et la mettre à confire une quinzaine de minutes dans une casserole avec un peu d'huile d'olive, un oignon haché, un peu d'ail, l'équivalent de 2 cuillères à soupe de vin blanc, du sel, une pincée de sucre et de l'origan. Puis la passer ou la mixer. La sauce tomate ainsi obtenue peut soit accompagner les tomates farcies, servies avec des pâtes, comme Maman le faisait, soit servir à un autre usage. Mon conseil Les tomates farcies sont encore meilleures réchauffées donc ne pas hésiter à les préparer à l'avance et à les conserver, une fois refroidies, au réfrigérateur sous film alimentaire. Maman ajoutait de l'oignon haché dans la farce (les Hongrois mettent beaucoup d'oignon partout...), personnellement je n'en vois pas l'intérêt. Dans certaines recettes, la proportion de pain par rapport à la viande est plus importante. Moi je préfère une farce ferme donc riche en viande, affaire de goût.
- Mon club sandwich
Vous pensez peut-être qu’il n’est pas nécessaire de rédiger une recette pour faire un club sandwich. Détrompez-vous. Plus c’est simple, plus il faut se méfier des pièges. Deux règles d’or, selon moi : la qualité des ingrédients (pas de pain mie industriel) et une réalisation artisanale (pas de mayonnaise en pot). Pour le reste, c’est un jeu d’enfant ! Ingrédients pour une personne 6 tranches de pain mie (grand format) de boulangerie (haro sur Harry’s !) 2 œufs (dont un extra-frais pour faire la mayonnaise) 1 à 2 tranches de bacon (selon grosseur) 1/2 blanc de poulet 1 tomate (ou 4 tomates cerise) 2 feuilles de laitue ou d’endive huile neutre (tournesol, isio 4…) 1/2 cc moutarde Progression Faire une mayonnaise. Ca prend quelques minutes ! Un jaune d'œuf, une demi cuillère à café de moutarde, une pincée de sel, un batteur électrique et de l'huile neutre ajoutée très progressivement. C'est simple et tellement meilleur ! Cuire le deuxième œuf, dur, et griller le blanc de poulet (à la poêle ou au four). Griller également le bacon (30 secondes au micro-ondes entre deux feuilles de papier sulfurisé, ou classiquement à la poêle). Laisser le tout refroidir. Toaster les tranches de pain collées deux à deux afin qu’une seule face grille et que l'autre reste moelleuse. Couper les tomates, l’œuf, la moitié du blanc de poulet, la salade (ici l’endive car je n’avais plus de laitue). Pour le montage: tartiner chaque face non toastée du pain avec un peu de mayonnaise. Sur le premier niveau, déposer la salade et le poulet, sur le deuxième le bacon, les rondelles d’œuf et les tomates. Ajouter la troisième tranche de pain et écraser délicatement les clubs avec la paume de la main. Puis avec un grand couteau scie (genre couteau à pain), couper les club sandwichs dans le sens de la diagonale. Piquer des cure-dents dans chaque triangle.
- Salade de concombres à la hongroise de Maman – uborkasaláta
Toute simple, la salade de concombres à la hongroise se fait traditionnellement avec de la crème aigre (ou fraîche) et du sucre. Seulement voilà… Maman la faisait le plus souvent sans l’une ni l’autre ! Voici donc la recette de l’ « uborkasaláta » de Maman. Cette salade se sert le plus souvent en accompagnement d’un plat roboratif hongrois, style paprikàs ou gulyas. Moi j’aime bien aussi la proposer en entrée légère avant un plat plus consistant. Ingrédients pour 2 personnes 2 concombres (j’ai une préférence pour la variété Noa) 1/2 oignon doux (blanc ou rouge) sel, poivre paprika en poudre huile d’olive (Maman utilisait de l'huile d'arachide) vinaigre de vin Progression Laver et peler les concombres puis les débiter en rondelles fines. Les laisser dégorger au minimum 30 minutes avec du sel fin. Eplucher et couper en fines rondelles le demi-oignon. Une fois que les concombres ont bien dégorgé, les presser entre les mains, puis dans du papier absorbant pour retirer le maximum d’eau. Disposer dans un saladier avec une cuillère à soupe de vinaigre de vin et deux d'huile d'olive, du poivre et décorer avec une belle cuillère à café de paprika. Mon conseil Pour respecter à la lettre, l'uborkasaláta, ajouter 1/2 cc de sucre à la vinaigrette et substituer 1 grosse cs de crème fraîche à l’huile. On obtient ainsi la vraie salade de concombres à la hongroise !
- Tartelette de tomates cerise
Il reste un peu de pâte brisée maison conservée au réfrigérateur ? Voici une recette simplissime : une tartelette fine de tomates cerise. A servir en entrée ou en amuse-bouche. C’est hyper-rapide et léger. Servez-vous par exemple d'un reste de pâte de ma tarte aux fromages ? Ingrédients pour 1 petite tartelette : un reste de pâte brisée une poignée de tomates cerise une cs de moutarde forte sauge, thym, romarin… au choix sel, poivre Quelques gouttes d’huile d’olive Progression Etaler la pâte au rouleau aussi finement que possible et découper les extrémités pour obtenir un carré ou un rectangle. Piquer avec une fourchette, puis réserver au frigo le temps de préparer les tomates. Préchauffer le four à 180°. Laver et couper les tomates cerise en deux. Sortir le carré de pâte du frigo, le disposer sur une plaque allant au four et le badigeonner de moutarde. Ranger les demi-tomates, côté peau sur la pâte. Saler, poivrer, parsemer de quelques feuilles de sauge ciselées (ou autre plante aromatique) et de quelques gouttes d’huile d’olive. Enfourner une dizaine de minutes (cela va dépendre de la finesse de la pâtes). Mon conseil A déguster tiède ou froide, cette petite tartelette peut évidemment être réalisée en format tarte, ou au contraire découpée en bouchées apéritives. Succès assuré !
- Salade tiède de filets de rouget
Petite entrée ou plat léger pour un déjeuner estival au soleil, cette salade tiède de filets de rouget est une de mes récentes découvertes. Fine, goûteuse et rapide à préparer, elle est en outre un régal pour les yeux. Ingrédients pour 2 personnes 4 rougets barbets (vidés, écaillés et levés en filets par le poissonnier), 2 à 3 suffisent s’il s’agit d’une entrée une belle salade verte tendre (laitue, batavia…) une cs de pignons de pin quelques brins de ciboulette 2 cc de jus de citron une cc de vinaigre balsamique 3 cs d’huile d’olive sel, poivre, piment d’espelette Progression Torréfier les pignons en les grillant légèrement dans une poêle (sans ajout de matière grasse). Avec une pince à désarêter ou une pince à épiler classique, ôter les petites arêtes des filets. Laver et essorer la salade puis la couper grossièrement. Préparer une vinaigrette avec le citron, le vinaigre, l’huile, le sel et le poivre. Assaisonner la salade avec les 2/3 de la sauce, conserver le reste pour la finition. Mettre à chauffer à feu vif une poêle avec un filet d’huile d’olive. Lorsqu’elle est bien chaude, y déposer les filets côté peau. Saler la chair. Attention, ça cuit très vite ! Environ 1 minute 30 à 2 minutes suffisent puis retourner les filets et poursuivre la cuisson encore une minute. Saler légèrement, ajouter un peu de piment d’Espelette, puis débarrasser délicatement à l’aide d’une spatule sur du papier absorbant. Procéder au montage directement dans les assiettes : une belle poignée de salade assaisonnée, 2 filets par personne – pour une entrée – 4 filets en plat principal. Ajouter le reste de l’assaisonnement directement sur les filets. Parsemer de pignons de pin et de ciboulette ciselée. Mon conseil L’idéal est que les filets soient dégustés tièdes sur la salade. Mais c’est également délicieux s’ils sont froids. Eviter par contre de les réchauffer, le rouget est trop délicat pour supporter une surcuisson.
- Salade de fin d’été
L’été touche à sa fin… En ce début septembre, quelle joie de trouver sur les étals des Halles de Nîmes figues, noix et champignons frais. J’improvise une salade de fin d’été qui nous servira de déjeuner léger, mais peut aussi se déguster en entrée. Ingrédients pour 2 personnes 1 salade verte (ici une laitue rouge, ma préférée) 1/2 oignon rouge 2 belles figues fraîches et mûres à point 4 noix Du roquefort Une dizaine d’olives noires 2 cs d’huile d’olive 1 cc de citron vert Quelques feuilles de basilic frais Sel, poivre Progression Laver et essorer la salade. Eplucher l’oignon rouge et découper la moitié en fines lamelles (le reste se conserve très bien dans une boite plastique hermétique au frigo). Laver et essuyer les figues et les couper en quartiers. Disposer directement sur les assiettes, dans cette ordre, la salade verte en grosse chiffonnade, puis les rondelles d’oignons, les quartiers de figues, le roquefort en gros morceaux, quelques cerneaux de noix et les olives noires. Préparer l’assaisonnement en émulsionnant dans un bol l’huile d’olive, le citron vert, un peu de sel (attention pas trop! Le roquefort et les olives sont déjà salés), du poivre du moulin et quelques feuilles de basilic déchirées grossièrement. Déposer la sauce, à la petite cuillère, sur les assiettes juste au moment de servir. Mon conseil Cette salade se suffit à elle-même mais, pour les plus gros appétits, elle peut être agrémentée d’un œuf mollet ou servir d’accompagnement à un reste de rôti, par exemple.
- Caviar d’aubergines la recette originale
Je me souviens avec une grande précision de Maman en train de préparer le caviar d’aubergines. Lorsqu’elle passait avec patience les aubergines sur la flamme de sa cuisinière au gaz pour obtenir ce goût fumé inimitable. Je me rappelle aussi le gros couteau tout en bois qu’elle utilisait pour battre ensuite les aubergines cuites et pelées jusqu’à ce qu’elles soient sufisamment pilées pour évoquer une texture de caviar. Jamais je ne retrouverai cette saveur… mais le mien est tout de même super bon, sans doute un peu moins gras, et très facile à réaliser. Et faute de cuisinière au gaz, je me sers du grill du four. Ingrédients pour 2 à 3 personnes 4 belles aubergines 1 ou 2 gousse d’ail 2 CS d’huile d’olive 1 CS de jus de citron jaune 1/2 cc de cumin moulu (facultatif) 1/2 cc de ras el nout ou de 4 épices (facultatif) fleur de sel poivre Progression Préchauffer le four en mode four + grill à 250° Laver, sécher puis couper les aubergines en deux par la longueur. Les déposer sur une plaque allant au four, quadriller la chaire avec la pointe d’un couteau puis la badigeonner d’huile d’olive (idéalement avec un pinceau) et saupoudrer de fleur de sel. NB : Je ne conseille pas de mettre l’ail à ce stade sur les aubergines car il va brûler, perdra son goût et deviendra amer. Mettre au four environ 40 mns (cela dépend de la grosseur des aubergines). Lorsque la surface des aubergines et bien dorées et qu’un couteau s’enfonce dans la chair comme dans du beurre, c’est cuit. Laisser refroidir quelques minutes (pour éviter de se brûler les doigts) puis à l’aide d’une cuillère, racler délicatement la chaire des aubergines et la déposer sur une planche. Faute d’avoir le couteau tout en bois de Maman, je prends un grand couteau classique et je bats la chaire d’aubergines dans tous les sens jusqu’à l’obtention de la texture souhaitée. Ne pas utiliser le mixer ! Cela ferait éclater les petites graines qui dégageraient alors de l’amertume. Passer ce caviar dans un bol et y ajouter une ou deux gousses d’ail écrasée. Lorsque j’ai de l’ail frais de printemps j’en mets deux, mais s’il s’agit d’ail sec, plus concentré, je me contente d’une seule gousse. Ajouter le jus de citron, saler et poivrer. Moi j’ajoute une touche orientale avec le cumin et le ras el nout, mais ce n’est pas indispensable. Puis, dans l’idéal, filmer et laisser reposer un peu au frigo afin que les saveurs se diffusent, avant de déguster. Mon conseil Ce caviar d’aubergines peut aussi accompagner un plat. Il se marie admirablement bien avec l’agneau. En plein été, je le sers bien froid avec une épaule d’agneau, par exemple. C’est aussi un régal avec des merguez. Et si vous avez un barbecue, déposer les aubergines entières non pelées directement dans les braises. Cinq minutes de chaque côté : gain de temps et saveur incomparable. Après avoir ôté la peau, on procède comme ci-dessus et on obtient le vrai goût de fumé, celui du caviar de Maman !
- Salade de concombres à la crème
Bon, c’est vrai que le tzatziki n’est ni italien, ni hongrois ni français… Mais la Grèce n’est pas très loin de l’Italie et cette petite entrée fait vraiment partie de mes classiques. Alors, je me suis accordée cette petite incartade, notamment pour Tristan, le super fan de concombres ! Ingrédients pour 2 personnes 2 concombres (je préfère la variété Noa plus dense et plus goûteuse) 2 yaourts à la grecque (idéalement de brebis, mais la vache ça va aussi) Une gousse d’ail épluchée et hachée une belle poignée de menthe fraîche (mais sèche ou surgelée, ça marche aussi) un peu de gros sel poivre et/ou piment d’Espelette Progression Laver et peler les concombres puis les couper en deux en longueur afin d’ôter avec une petite cuillère les graines. Ce n’est pas obligatoire, mais ça permet de réduire ensuite le temps nécessaire au dégorgement. Râper les concombres au mixer, y ajouter l’équivalent d’une cuillère à café de gros sel, mélanger et mettre à dégorger dans une passoire environ 30 minutes. Pendant ce temps, verser les yaourts dans un bol, ajouter l’ail hâché et la menthe ciselée. Ajouter ensuite le concombre, après l’avoir pressé entre les mains pour ôter le maximum d’eau. Mélanger puis décorer avec un peu de poivre et/ou du piment d’espelette. Mon conseil Ce tzatziki se déguste très frais en entrée ou en accompagnement d’une viande grillée ou de merguez au barbecue, par exemple. Il est possible d’ajouter en décoration un filet d’huile d’olive. Variante hongroise : la salade de concombres avec ou sans crème